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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


"En Suède, François Fillon aurait démissionné dans les trois jours, voire dans la demi-heure !" Et Lafontant J-G combien de temps aurait tenu sa candidature au poste de Premier ministre ?

Publié par siel sur 21 Mai 2017, 19:53pm

Catégories : #INTERNATIONAL, #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #PEUPLE sans mémoire...

En Suède, on a déjà écarté du pouvoir une femme politique pour une histoire de barre de chocolat ! C'était au milieu des années 1990 : Mona Sahlin, qui était alors numéro 2 du gouvernement, a réglé quelques courses avec sa carte de crédit professionnelle. Elle a aussitôt remboursé, mais c'était déjà trop tard. Elle a dû démissionner, alors même qu'elle était pressentie pour devenir Premier ministre. Ça peut paraître excessif, mais pour les Suédois, c'était simple : si elle confondait sa carte bancaire de fonction avec sa professionnelle, alors elle n'était pas capable de diriger notre pays. Point barre. Mona Sahlin a ensuite connu une traversée du désert assez longue. Tout ça pour une barre de chocolat !

La question de la corruption au sein de la classe politique revient régulièrement sur ce blog. Ici avec la Corée, là avec la RD, le Brésil, la France et le contre exemple suédois ici.

D'abord  affirmons sans hésitation que c'est une véritable honte qu'Haïti ait à sa tête un inculpé et comme chef de gouvernement un homme qui s'est abstenu de payer ses impôts. Il s'agit d'une insulte à la population et d'une nième démonstration au monde entier que les "nègres ne sont pas capables de se gouverner".

"Ca ne se fait pas", comme disent les enfants ici pour marquer leur rejet et mépris d'un comportement jugé porté le déshonneur sur l'ensemble du groupe.

Parce que ce ne sont pas seulement les responsables : Ms. Moïse J., Lafontant J-G, les membres du gouvernement, les parlementaires, les militants, partisans des Tèt Kale, les robots d'Antonio Solà, Jsudist, Petitbateau et autres idiots, mais l'ensemble des Haïtiens de l'intérieur comme de l'extérieur sur lesquels sont jetés l'opprobre.

D'ailleurs les tèt kale comme Hériveaux, alors que 500 000 personnes ont voté pour l'inculpé, ne  déclarait-il  pas ici qu'ils étaient des millions- en comptant sur la complaisance de la journaliste, Mme Bonhomme L., qui n'apportera pas de correction à ce  flagrant mensonge.

Une stratégie utilisée auparavant avec Martelly, dans le même but :  faire croire à une gigantesque adhésion pour masquer la sélection par la CI..

J'en ai souvent parlé pour dénoncer, notamment, l'auto-proclamé directeur d'opinion de la radio Vision 2000 passé maître dans cet exercice. Un véritable expert en propagande qui martelait à chacune de ses émissions  en parlant de Martelly : " se nou ki te vote pou li, se nou ki te choizil, c'est ça la démocratie" et autres formules incitant à accepter les mensonges comme vérités et la soumission au vagabondage des élites comme la démocratie.

De même revient  de manière compulsive l'antienne  que les Haïtiens sont les premiers responsables de la situation dégradante dans laquelle se trouve le pays.

Admettons. Mais quels Haïtiens ? Ceux qui, par exemple,  dans la Grand'Anse se sont réfugiés dans les grottes après le cyclone ?

Cette généralisation de la culpabilité est encore un des stratagèmes des prédateurs relayés par leurs porte-voix, les radiomen, qui leur permet de ne pas rendre de comptes. Et de poursuivre leurs actions malhonnêtes.

Moraliser la vie publique, rendre des comptes à la nation, c'est par là que devrait commencer un réel exercice de la démocratie.

Tant que la  population acceptera que des Boulos et autres interdisent un audit sur la gestion de l'administration Lamothe/Martelly,  qu'un " bandi legal " fait-président soit capable de se prendre 20 000US de per diem, qu'un inculpé fait-président dépense des millions pour des carnavals et caravanes, que des parlementaires reçoivent de l'argent en échange de leurs votes, les quelques efforts pour faire sortir Haïti du cycle de la pauvreté matérielle et morale, resteront lettre morte. Comme un pédalage dans le vide.

 

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