Jovenel Moïse qui s'abstient de payer ses impôts " invite les électeurs à remplir leur devoir civique"

Publié par siel sur 29 Janvier 2017, 21:10pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #INTERNATIONAL

Comme on peut le lire dans le rapport de l'UCREF, M."nèg bannann nan" s'est abstenu de payer ses impôts :

"Et aussi l'absence de paiements d'impôts à la DGI par Jomar Auto Parts, une des entreprises du nommé Jovenel Moïse depuis 2006-2007, soit 10 ans. Cette entreprise a une dette de un million cent cinquante-huit mille quatre cent quatre vingt-neuf gourdes et 35 centimes ( Gdes 1.158, 489, 35) à la DGI. Page 24."

Voici don un M. qui doit à l'Etat 1.158, 489, 35 Gdes et qui a l'audace de parler de devoir civique"

C'est ce M. particulièrement honnête dont les affaires sont claires comme l'eau de source et les amitiés aussi rassurantes que les portes de l'enfer ( E. Daniel, Acra) que la CI/Clinton/Minustha/Digicel et oligarques veulent placer à la tête de l'état haïtien pour continuer leur entreprise de saccage de la nation.

Un autre titre qui a attiré mon attention : Quelle vérité n’a pas été révélée sur le compte en dollars de Jovenel Moïse ?

La question à poser à l'auteur serait : quelles vérités Lemoine Bonneau n'a pas révélées sur le rapport de l'UCREF ?

L. Bonneau, comme pratiquement l'ensemble des journalistes haïtiens, je l'ai montré ici, court comme un toutou derrière l'os lancé par le PHTK, à savoir la polémique (fausse) entre dollars et gourdes. Tactique qui permet de se focaliser sur un point et d'ignorer l'ensemble du rapport qui est accablant pour Jovenel Moïse.

Technique fort connue de diversion. Le rapport montre la lune, l'imbécile regarde le doigt.

Mais que la presse haïtienne se plie à cette maneuvre, montre son absence d'indépendance, sa soumission au diktat de la CI et des oligarques locaux et de la RD. Mais pire, son absence de conscience du bien commun, son désintéressement du sort de la population que par ses mensonges et/ou ses silences, elle jette en pâture à une bande d'affairistes, de blanchisseurs d'argent et de criminels.

Un jeune Haïtien rencontré hier, le visage défait par l'indignation et le sentiment d'impuissance, me disait son dégoût face à la manière dont ce rapport de l'UCREF était traité par les media, politiciens et société civile haïtiens. Il me faisait remarquer que ce rapport qui circule sur internet les Haïtiens ne le lisent pas. Et que les journalistes soit par crapulerie, courtisanerie ou peur se faisaient tous complices de la manipulation des tèt kale visant à faire apparaître le dossier de l'UCREF comme une falsification pour attenter à l'honneur de l'homme aux 14 comptes en banque.

Le rapport de l'UCREF a été réalisé à partir de données fournies par les banques dans lesquelles M. "nèg bannann nan " a ouvert des comptes.

Il ne s'agit pas seulement de la BNC. Or dans pratiquement l'ensemble des comptes on retrouve des irrégularités. Par exemple la Scotiabank dément avoir accordé de prêt à Jovenel Moïse à l'encontre des déclarations de l'intéressé :

"Autre info intéressante le prêt à la Scotiabank démenti par la Scotiabank qui dit qu'"elle n'a accordé aucun prêt au nommé Jovenel Moïse." Page 4."

Le cas Jovenel Moïse est emblématique de la situation de décomposition de l'Etat haïtien où l'ensemble des institutions non seulement dysfonctionnent mais où l'ensemble des élites apportent leur soutien à ce dysfonctionnement.