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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Sentinelle du peuple Volume 3 numéro 7

Publié par siel sur 11 Janvier 2013, 13:44pm

Catégories : #AYITI ACTUALITES

Volume III numéro 7                                                                                    novembre 2012    Prix : 5gourdes

 

 

LA SENTINELLE DU PEUPLE

 

 

La Sentinelle est devant, elle éclaire le chemin de la libération du peuple.

 

 

La Sentinelle du peuple n'a pas de fil à la patte. Ce sont les contributions volontaires de l'équipe du journal et de quelques amis qui permettent sa publication.

 

 

 

Editorial

 

 

L’oligarchie a marqué deux faux buts ! Mais les patriotes restent sur le banc des remplaçants à regarder sans s’indigner !

 

 

Ces cinq dernières années, l’oligarchie a réalisé dans le pays deux méga projets à travers quelques-uns de ses représentants. L’un d’eux est la mise en place par e-power d’une usine électrique de 30 mégawatts, connectée au réseau EDH, plus précisément au circuit de Port-au-Prince. Ce projet a coûté 60 millions de dollars américains. Le second projet est la construction de l’Oasis Hotel à Pétion-Ville. C’est un hôtel de luxe, 5 étoiles, avec une capacité de 138 chambres. Ce projet a coûté 35 millions de dollars. L’Etat s’est beaucoup impliqué dans ces deux projets en leur accordant des franchises douanières et en se portant garant auprès des banques, mais il ne recevra aucun dividende, ni de l’un ni de l’autre. Dans les deux, on trouve un mélange d’argent propre et d’argent sale. Les 30 mégawatts de courant sont destinés aux ateliers d’assemblage de Port-au-Prince. Ce courant électrique serait plus utile dans l’Artibonite, pour pomper de l’eau et permettre ainsi la mise en valeur de 60 000 carreaux de terre. Cette opération donnerait à 100 000 agriculteurs la possibilité de cultiver des champs, de faire de l’élevage, de transformer des denrées agricoles. Elle donnerait une impulsion au développement global de la région en aidant l’économie du département à prendre son essor. Les 35 millions de dollars investis à l’Oasis pour attirer dans le pays des touristes de tout plumage et de tout ramage auraient été mieux employés s’ils avaient été consacrés à la création d’une université aux Cayes ou à Jérémie ; donner à un millier de jeunes l’accès à la connaissance, voilà qui leur permettrait d’agir pour mettre en place un autre type de développement dans leur département respectif. Toute la région bénéficierait des conséquences d’une activité aussi fructueuse. Mais l’oligarchie ne considère pas le pays de la même manière que les patriotes. Ce qui l’intéresse, c’est faire rapidement des bénéfices et amasser de grandes quantités d’argent. Ce comportement ne permet pas de développer un pays dans l’intérêt de tous ses enfants.

 

 

Cependant, si les patriotes veulent construire un méga projet politique au bénéfice de tous les enfants du pays, la démarche, la détermination, la méthodologie et l’audace des acteurs qui ont réussi à mettre en place ces deux projets capitalistes doivent attirer leur attention, souffleter leur orgueil, les outrager. Est-ce que les patriotes ont la capacité de s’asseoir ensemble pendant cinq ans afin de construire un projet politique viable qui puisse être présenté à la population  comme une alternative? Ont-ils la capacité d’encourager une masse critique de gens de divers secteurs à débattre du projet et à s’en emparer pour qu’il devienne leur projet alternatif de changement ? Nous ne nous servons pas des mêmes instruments que les représentants de l’oligarchie. Nous ne faisons pas le même type de montage financier qu’eux. Mais quelles dispositions les patriotes prennent-ils pour inventer une autre stratégie afin de réaliser un ensemble d’activités avec la population, pour élaborer un programme qui nous permette d’amorcer une alternative afin d’établir l’Etat national, démocratique et populaire dont nous parlons depuis plus de soixante ans ? Quelques secteurs de l’oligarchie sont en train d’évoluer. Ils s’extraient du moule de l’économie familiale, de l’économie de petite chapelle. Mais qu’en est-il de nous-mêmes, les patriotes ?

 

 

Le pays n’est pas gouverné. L’Etat est à l’agonie. Il fonctionne avec seulement l’apparence d’une administration publique. C’est l’oxygène de l’argent international, de l’argent de la diaspora et de l’économie criminelle qui maintient le pays en vie. La secousse provoquée par les tempêtes Isaac et Sandy a fait empirer la situation des agriculteurs, dont les cultures avaient déjà subi des dégâts auparavant. Le résultat est que la faim a augmenté dans les villes. Nous sommes en présence d’une bombe à retardement que personne ne contrôle. Les petits projets sectoriels de toutes les chapelles politiques ne pourront ni empêcher, ni contourner, ni récupérer cette méga-crise, ce chambardement national qui va nous arriver dessus sans prévenir.

 

 

Il faut qu’un déclic collectif se fasse chez les patriotes pour les forcer à travailler autrement, au bénéfice de toute la population, en défense de l‘intérêt national et de manière durable. Il est plus que temps que se dresse dans le pays un vaste mouvement patriotique conséquent et unitaire !

 

 

L’équipe du journal

 

 

 

 

Sentinelle / Environnement national

 

 

LE PILLAGE DES RESSOURCES NATURELLES FRAGILISE L’ENVIRONNEMENT D’HAÏTI.

 

 

Durant ces dix dernières années, Haïti a vécu une série de catastrophes. Jeanne en 2004, Hanna, Gustave, Fay et Ike en 2008, puis un tremblement de terre en 2010 et Thomas en 2011. L’année 2012 a été une autre année terrible pour le pays, surtout pour la masse des travailleurs et des pauvres : après une longue saison de sécheresse, il a été frappé par Isaac et Sandy. Ces phénomènes naturels, qui se font plus intenses et qui s’abattent avec plus de force, sont liés aux dérèglements climatiques à l’échelle planétaire, qui résultent de la production capitaliste mondiale. Si ces catastrophes tuent plus de monde et font plus de dégâts en Haïti que dans les autres pays, c’est parce qu’ici l’environnement est devenu très fragile et que le peuple haïtien est devenu très vulnérable.

 

 

Comment le pays est-il parvenu à cet état de fragilité environnementale et de vulnérabilité ?

 

 

Les spécialistes du domaine lancent chaque jour des avertissements pour attirer notre attention sur le type de malheurs qui pendent au-dessus de nos têtes, étant donnée la façon dont se détériore l’environnement du pays. Pour que le pays retrouve un équilibre écologique, il faudrait que 30 % de sa surface soit couvert de forêts. Or aujourd’hui il nous reste en Haïti moins de 1 % de couverture forestière. Etant donné que les conditions de vie se dégradent chaque jour davantage, l’absence de politique sérieuse pour gérer les détritus, les matières fécales et les déchets en plastique aggravent continuellement la situation de l’environnement dans le pays. A cela s’ajoute le fait que la misère pousse les gens qui s’appauvrissent à aller vivre dans toutes sortes de bidonvilles, tandis que l’oligarchie et ceux qui s’enrichissent par la corruption occupent les mornes et y construisent de grandes maisons à des fins spéculatives, sans respecter aucune norme.

 

 

En ce qui concerne la désertification des sommets des mornes du pays, elle est due à plusieurs facteurs. Au nombre des explications se trouvent le pillage effectué par les pays colonialistes et par les impérialistes depuis plus de cinq siècles et le type de société que les élites et l’oligarchie ont abouti à installer dans le pays après l’indépendance. Le processus de dégradation s’est fait en trois périodes.

 

 

A – Les colons espagnols et français ont fait disparaître 45 % de la forêt en 312 ans.

 

 

Comme nous le savons, l’occupation de ce petit morceau de terre par les envahisseurs européens s’est accompagnée d’une véritable ruée sur la forêt du pays. En 1492, lorsque les envahisseurs espagnols ont débarqué sur cette terre, ils constatèrent qu’elle était couverte à plus de 95 % par une forêt comprenant des arbres de toutes espèces. Après que les Espagnols aient fini de dépouiller le pays de son or et d’autres métaux précieux, ils ont passé le relais aux Français pour qu’ils commencent leur pillage. Les colons français ont déboisé les plaines et les mornes jusqu’à mi-hauteur pour cultiver la canne à sucre, le café, l’indigo, le coton, le cacao et toutes les matières premières dont on avait besoin en Europe. Ils ont également anéanti de nombreuses forêts de campêche et d’acajou pour en vendre le bois en Europe. En 1791, au moment du premier soulèvement des esclaves, les pillards européens n’avaient laissé que 50 % de la couverture forestière du pays.

 

 

            B – Les négociants et les compagnies impérialistes ont expédié à l’étranger 29 % de la forêt du pays en 141 ans.

 

 

Après l’indépendance du pays, le pillage des forêts a continué de la même manière. Les négociants étrangers installés dans toutes les grandes villes en bord de mer se sont associés aux politiciens et aux commandants d’arrondissement pour ravager ce qui restait des forêts de campêche, d’acajou et de chêne, qu’ils ont vendues à l’exportation. La lutte contre la dévastation des forêts de campêche fut une des raisons de l’assassinat de l’empereur Dessalines. C’est par l’attribution de concessions sur des forêts à des grands négociants que l’Etat haïtien a trouvé l’argent pour payer à la France les premières échéances de la dette de la honte, afin d’obtenir la reconnaissance de l’indépendance du pays. Ce sont les descendants de ces négociants qui ont donné le type d’oligarchie que nous avons aujourd’hui dans le pays. Avant et après 1915, les militaires américains ont ensuite accéléré le processus de destruction de l’environnement en coupant du bois de gaïac, des chênes et du bois de pin, expédiés aux Etats-Unis, ainsi qu’au travers une série de projets d’agrobusiness mis en place pour le seul intérêt des impérialistes américains (McDonald, plantation Dauphin, Standard Fruit, SHADA etc.) En moins de trois ans, la SHADA a abattu à elle seule plus d’un million d’arbres fruitiers, 200 mille pins et a chassé de leurs terres 250 mille paysans. A l’issue de la période 1791-1945, il ne restait plus que 21 % de forêts dans le pays.

 

 

            C – Les millionnaires et la dictature des Duvalier ont détruit 17 % de la forêt du pays en 41 années.

 

 

En plus du pillage effectué par les colons et les impérialistes, il faut également mettre en cause la responsabilité de l’Etat oligarchique, servile et antipopulaire, qui non seulement n’a jamais pris aucune mesure sérieuse pour freiner ce pillage, mais n’a pas non plus fait quoi que ce soit pour changer les conditions de vie de la masse des travailleurs en général et des travailleurs paysans en particulier. L’Etat a laissé une série de familles, telles que les Nazon et les Cassagnol, dévorer les forêts de pins du Nord-Est, tandis que les familles Boucard et Khawauly ont agi de même avec la Forêt-des-Pins, située dans le Sud-Est. Comme ils servaient de courtiers et volaient l’argent des taxes sur le bois, les responsables de l’Etat ont laissé un ensemble de familles de la grande bourgeoisie détruire le peu qui restait de l’environnement en commercialisant toutes sortes de bois sur le marché intérieur et à l’exportation. Dans le cadre de la campagne « Rejetez ! » menée pour lutter contre le vodou, d’énormes quantités d’arbres ont été abattues grâce à la complicité des autorités avec les Eglises catholiques et protestantes. Pendant la dictature sanguinaire des Duvalier, le pays a perdu 11 % de sa couverture forestière entre 1957 et 1978, dans la prétendue lutte contre les « camoquins » et en raison du business fait sur le bois. Ce qui fait qu’après le départ des Duvalier en 1986, il ne restait plus que 4 % de la surface du pays à être encore couvert de forêts.

 

 

Ce n’était pas terminé, car 3 % ont encore disparu, ce qui a été une conséquence de l’impact qu’ont eu sur les paysans les plans néolibéraux et le coup d’Etat de 1991. La terre ne produit plus, les produits agricoles se vendent pour trois fois rien, et lorsqu’on réussit à tirer quelque chose des champs, la sécheresse et les cyclones l’emportent. Les paysans ont été obligés de se mettre à fabriquer du charbon de bois. C’est une grande mobilisation nationale et un Etat conséquent qui peuvent nous permettre de recréer l’environnement.

 

 

Luc HENRY

 

 

 

Sentinelle / Economie et politique

 

 

ECONOMIE ET POLITIQUE CRIMINELLES : LE PAYS EST POURRI A TOUS LES NIVEAUX ET CETTE GANGRENE LE DETRUIT.

 

 

C’est l’ensemble de l’économie et de la politique du pays qui reposent sur le crime organisé. C’est le caractère servile des institutions publiques, des organismes de contrôle, du parlement, de la Cour des comptes et de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) qui facilitent l’étouffement des scandales. Le peuple doit connaître toute la vérité !

 

 

Famille Brandt : un échantillon de l’oligarchie qui baigne dans l’économie criminelle.

 

 

Le scandale de l’implication de la famille Brandt dans des enlèvements ne doit surprendre personne. En juillet 2007, les responsables de la douane de Port-au-Prince demandèrent au commissaire du gouvernement d’inculper David Brandt et son père Fritz Brandt, qu’ils accusaient de participation à une association de malfaiteurs et de s’être rendus coupables de fraude, de fausse facture, de recel et de contrebande, dans une opération visant à dédouaner un camion sans payer de taxe. La Justice criminelle trouva le moyen de libérer ces deux Messieurs trois mois plus tard. La même famille Brandt a été suspectée, il y a quelques années de cela, d’avoir mis le feu à son usine de concentré de tomate (Facolef) de Cavaillon, afin de toucher l’argent de la compagnie d’assurance. La Justice ne s’est jamais prononcée sur cet acte délictueux. La même famille a bénéficié d’un important crédit de la Banque interaméricaine de développement (BID) pour monter le plus grand élevage industriel de volaille du pays, la société PRINSA, à Thomazeau. Cette société s’est sabordée elle-même. La Justice criminelle n’a jamais expliqué comment cette compagnie en était arrivée à disparaître après une soi-disant faillite. Tout l’argent de la BID s’est envolé.

 

 

Dans les années 20, une grosse somme d’argent fut volée à la Banque du Canada. Le grand-père des Brandt, Oswald Brandt, avait un poste important dans cette banque. Il fut accusé d’avoir pris part à cet acte criminel. Mais ses liens avec la politique criminelle ont fait que la Justice n’a jamais pu faire son travail et punir les coupables. La complicité permanente des Brandt avec la politique criminelle leur a permis de bénéficier de quantités de biens, tels qu’une filature de toile appartenant à des Allemands, à Delmas 2, pendant la seconde guerre mondiale. Selon la rumeur publique, pendant le régime des Duvalier et jusqu’aux années de régime militaire, la plupart des politiciens et la plupart des commandants militaires émargeaient chez la famille Brandt. Cette famille fut vincentiste sous Vincent, lescotiste sous Lescot, magloiriste sous Magloire, duvaliériste sous Duvalier, puis lavalassienne sous Aristide et Préval.

 

 

Depuis 30 ans que le pays se trouve sous l’aile de la DEA, quel est le bilan pour le trafic de drogue, qui est le plus important pilier de l’économie criminelle ?

 

 

Chaque année, un grand rapport international déclare qu’Haïti et la République dominicaine envoient à elles deux 15 % de la drogue entrant aux Etats-Unis. L’hypocrisie et la corruption font se fermer toutes les bouches. On s’invente des histoires pendant que l’économie criminelle gagne du terrain. Selon la rumeur publique, le Centre national des équipements (CNE) a mis en place la plupart des terrains d’atterrissage avec la complicité de Préval. Que ce soit la piste d’atterrissage de Carcasse, dans la commune des Irois (Grand’Anse), que ce soit la piste d’atterrissage de Cabaret, sur la nouvelle route qui mène à Saut d’Eau, ou la piste d’atterrissage de Côte-de-Fer, toutes sont l’œuvre du CNE.

 

 

Le sénateur Joseph Lambert a été pris la main dans le sac lors d’un scandale concernant un bateau qui transportait de la drogue. Tout le monde connaissait déjà les connections de ce sénateur avec son ancien patron Fourel Célestin. Comment se fait-il que Fourel a été arrêté et que Joseph Lambert est resté libre et a pu aller et venir comme parlementaire ? La MINUSTAH affirme qu’elle stabilise et contrôle le pays, alors que des bateaux, des canots et des avions transportent de la drogue à Aquin, à Port Salut, à Miragoâne, dans toute la zone du Sud-Est et à Cité Soleil. On dit même que de nombreux officiers de la MINUSTAH sont impliqués dans le trafic.

 

 

L’argent de la drogue est déposé dans les grandes banques. C’est là que commence l’opération de blanchiment. Les banques ouvrent des succursales partout à Port-au-Prince et en province pour capter l’argent propre des pauvres afin de laver leur argent sale et faire fonctionner leur business propre. Chaque banque crée sa fondation, soi-disant pour accomplir des œuvres humanitaires, ouvre ici et là des écoles et des églises, organise des foires du livre, des foires artistiques, recycle l’argent dans des carnavals, dans le football, des concours etc. L’autre rôle des fondations est de bâillonner journalistes, professeurs et professionnels en leur offrant des bourses pour partir étudier. A leur retour, ils chantent les louanges de ces banques qui feraient un si bon travail. Tout le monde sait que si les banques sont plus de dix dans le pays à brasser de l’argent, ce n’est pas dû à l’économie réelle. Là où l’argent sale fait le plus de dégâts, c’est lorsqu’il sert à acheter un bâillon à la presse. Les banques sponsorisent beaucoup d’émissions et s’assurent ainsi que jamais ne sera diffusé un bon dossier sur leurs manigances. Tout le monde touche ; l’argent de la drogue s’infiltre partout : dans les élections, dans les écoles, dans les églises, dans la presse, au Palais national, dans le grand business, les supermarchés et les grands hôtels. Quel est notre avenir ?

 

 

La drogue, les armes, l’alcool et l’argent sale font beaucoup de dégâts dans la société, surtout parmi les jeunes.

 

 

Une des enquêtes menées, en 2005, par la Commission nationale de lutte contre la drogue (Conald) avait déjà mis en lumière la catastrophe qui est en train de se produire chez les jeunes. Sur un échantillon de 10 638 élèves, 54 % avaient déjà bu de l’alcool au cours dans leur vie, 11 % avaient déjà fumé une cigarette, 30 % avaient déjà utilisé un tranquillisant et 11 % avaient déjà absorbé une substance illicite (illégale). Il n’a pas encore été mené d’enquête dans les quartiers populaires, dans les zones sensibles, où certains membres de l’oligarchie et quelques politiciens ont pris l’habitude de distribuer de la drogue et des armes afin de susciter des troubles et l’assassinat d’opposants politiques pour protéger leur pouvoir. Les Duvalier, les militaires, Lavalas, l’Unité, le pouvoir Ti Rose, tous ont pratiqué cette même politique criminelle pour détruire la jeunesse et rendre le pays ingouvernable au lieu de prendre des dispositions pour mettre fin à ces dégâts.

 

 

Face à cette gangrène qui ronge la société, les organisations sociales, politiques et de défense des droits humains qui travaillent à des changements dans le pays doivent prendre leurs responsabilités afin de conscientiser et mobiliser la nation contre ce danger ; elles doivent lui proposer une alternative pour que le pays ne soit plus la proie de l’économie et de la politique criminelles.

 

 

GASNER JOSEPH

 

 

 

 

L’occupation du pays gagne partout du terrain !

 

 

Organisons-nous partout pour défendre notre pays !

 

 

Organisations sociales, organisations politiques conséquentes,

 

 

un seul mot d’ordre : un large rassemblement pour la libération du peuple haïtien !

 

 

 

 

 

santinelpep@yahoo.fr       http://www.santinel.webuda.com

 

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