Le silence s'apesantit sur les ressources minières d'Haïti

J'ai lu ça sur le web :
 1- Haïti sans ressources minières
Le 03 février 2010
Contrairement à certaines rumeurs Haïti ne détient pas de richesses minières suffisantes
pour attirer la convoitise de son grand voisin.
http://www.usinenouvelle.com/article/haiti-sans-ressources-minieres.N125634
   
 Et aussi ça sur le site de Majescor , une compagnie minière.
27 janv. 2010 09h00 HE

 2-Ressources Majescor se portera acquéreur de SIMACT Alliance Copper Gold Inc.
Propriété SOMINE

La propriété SOMINE est constituée d'un permis de recherches d'une superficie de 50 km2, dont les droits miniers et les obligations ont été assignés en vertu d'une Convention Minière conclue avec l'État haïtien le 5 mai 2005 et valide jusqu'au 9 mars 2020. SACG a également réalisé des travaux systématiques d'échantillonnage de sols et de prospection sur quatre permis de prospection couvrant quatre secteurs de 100 km2 situés à l'est, au sud, et au sud-est du permis de recherches assujetti à la Convention Minière. SACG a formulé une demande pour convertir les permis de prospection en permis de recherches (50 km2 chacun) et a déposé toute la documentation technique et autres pièces justificatives requises pour sa demande auprès du Bureau des Mines et de l'Énergie.

Les travaux de recherche réalisés en 2009 sur la propriété SOMINE, dont 935 m de forage carottier sur le prospect d'or Faille-B, ont mené jusqu'à présent à l'identification d'un corridor cuprifère de 10 km de long par jusqu'à 3,8 km de large, défini à l'aide de données géochimiques historiques issues de levés régionaux de sédiments de ruisseaux, de sols et de lithogéochimie (voir communiqué de Majescor daté du 7 juillet 2009). Ce corridor de direction nord-ouest englobe les prospects de cuivre-or historiques Blondin et Douvray, le prospect aurifère historique Faille-B, ainsi qu'une série d'indices cuprifères historiques dans le secteur Dos Rada et plus d'une centaine de nouveaux affleurements minéralisés en cuivre. Les résultats analytiques complets reçus pour les travaux de prospection ciblant quelques-uns de ces indices (127 échantillons au total) ont livré des teneurs aurifères variant de < 2 ppb Au jusqu'à 71,3 g/t Au, indiquant que la propriété SOMINE possède un important potentiel non seulement pour le cuivre, mais également pour les métaux précieux (voir communiqué de Majescor daté du 5 novembre 2009). Les résultats du programme de forages sur Faille-B sont attendus à la fin janvier. Une carte montrant la localisation du corridor et des différents indices et prospects est disponible sur le site web de la Société au : www.majescor.com.

À propos de SACG

SIMACT Alliance Copper Gold Inc. («SACG») est une société privée basée à Montréal et dirigée par un groupe de financiers canadiens et de promoteurs américains d'origine haïtienne. Cette alliance a pour but de promouvoir les initiatives de développement minier durable en Haïti, en créant des synergies entre les milieux canadiens de la finance et de l'industrie minière et la diaspora haïtienne nord-américaine.
http://www.marketwire.com/mw/release.do?id=1107872&lang=F5
Focused on EXPLORING EMERGING GOLD & BASE METAL DISTRICTS in haiti
http://www.majescor.com/en/default.aspx
“Technical Report of the Geology and Mineral Resources of the Douvray – Blondin – Faille B Copper and Gold Prospects in Haiti”
Ici vous pouvez voir la carte du sous-sol avec l'état des recherches de Majestic
 VOIR link

 Et aussi ça :
3- Tribune libre : Charité bien ordonnée…

Il n’empêche que ce sont les Etats-Unis qui ont déployé à Port-au-Prince l’arsenal le plus lourd, alors que l’Amérique n’a eu, avec le pays, que ses rapports habituels d’ingérence (ostensible ou officieuse) pour installer ou maintenir au pouvoir les personnalités en phase avec l’Oncle Sam (c’est-à-dire soumises à sa volonté). L’entrain américain pour « sécuriser » Haïti sur le mode militaire de l’occupation – le mot n’est pas trop fort – et retarder, ou refuser, l’atterrissage des équipes provenant d’autres nations (dont la France), avec la célèbre délicatesse yankee et une chienlit logistique indescriptible, ne résulte pas d’un soudain prurit de compassion. Mais du calcul : sous l’angle stratégique, d’abord, le Pentagone étant obsédé par ses ancrages dans le périmètre de l’Amérique latine ; sous l’angle du business, ensuite : un tel déploiement génère de grosses affaires pour les firmes US, qui seront payées partiellement par le contribuable américain et pour le solde par… le monde entier ; sous l’angle de l’image, enfin, visant à accréditer le profil hollywoodien d’une puissance généreuse. : tout n’a pas été pillé. Bref, sans vouloir la déprécier, il convient de tempérer la fibre humanitaire des dirigeants concernés par des considérations un peu plus épicières…

http://www.echos-judiciaires.com/economie/tribune-libre-charite-bien-ordonnee-a7083.html

Et aussi ça :
4- BIG OIL BEHIND HAITI QUAKE?
VOIR http://www.americanfreepress.net/html/haiti_oil__210.html

Comments

[Hugues]

http://haitiwatchdog.org/?p=516

Re; La premiere videoclip.
Pretez-y une attention soutenue de la minute 7:01 a la 7:10.  Vous entendrez Bellerive dire clairement SE PA POU AYISYEN YO YE en parlant des ressources souteraines et soumarines
d'Haiti.

[Elsie HAAS]

En rélaité, j'ai bien écouté et ce n'est pas tout à fait ce que dit M. Bellerive.
Il dit plutôt que les compagnies de pétrole n'appartiennent pas aux Haïtiens, voulant par là
exprimer le fait que l'extraction de pétrole ne dépend pas des Haïtiens mais totalement de la volonté de ces corporations internationales d'investir ou pas.
 Ouf, me voici réconciliée avec M. Bellerive.

[Hugues]

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=17287

Jeudi dernier dans l'apres-midi, Bellerive, de Port-au-Prince etant, admet finalement sur les ondes de Radio Metropole qu'Haiti possed effectivement de grandes ressources minieres, mais qu'elle est
bel et bien obligee de les partager en partenariat vu qu'elle ne possede pas les moyens techniques et financiers requis pour les exploiter. Puis, le Premier Ministre laisse echapper cette perle
(parlant en Ayisyen): "De maniere pratique, les pays ne possedent pas de ressources minieres, ces ressources appartiennent aux compagnies minieres qui detiennent les moyens permettant d'exploiter
ces ressources.." 

Jeudi soir a Tampa (Floride), l'Ambassadeur haitien a Washington, Raymond Alcide Joseph repondant aux questions d'un compatriote lors d'une conference essaie de danser autour de la questions des
mines haitiennes avec des "si" (SI Haiti possede, etc) mettant en doute l'existence confirmee de telles ressources.
Il fallait voir le visage de Mr. Joseph essayant de changer de ton quand un autre compatriote interjecta pour informer l'Ambassadeur et l'assistance que plutot dans l'apres-midi le PM Bellerive
avait confirme a la radio l'existence de ces ressources.
Naturellement, Raymond Joseph refuse de commenter la declaration du premier compatriote selon laquelle le petrole haitien serait ajoute a la "reserve strategique" des Etats-Unis, et blame les
Haitiens pour avoir refuse, suivant le dicton Ayisyen Peyi-ya Pa pou vann ni an gro ni an detay, de commercialiser les ressources minieres du pays.

[Elsie HAAS]

Merci pour ce complément d'informations.
Vous pouvez noter que dans la note de la compagnie Majestic, le contrat entre cette compagnie et l'Eat haïtien date de 2005, sous le gouvernement dit de transition de M. Latortue. Or, selon 
ce qui me semble, ce gouvernement n'était pas autorisé à engager la Nation dans un deal commercial qui, de plus, va de 2005 à 2020. A mon avis, l'ensemble des contrats avec les soicétés minières
canadiennes : Eurasian Minerals, Hidalgo Minings, Majestic auraient dû faire l'objet d'une discussion publique au Parlement. Au lieu de celà on nage dans l'opacité du côté du gouvernement et seules
les sites de ces compagnies nous informent de leurs  politiques économiques en Haïti. Ce n'est ni normal, ni productif pour l'avancement de la démocratie parlementaire en Haïti.
Sinon, la déclaration de M. Bellerive me décoit énormément. On peut comprendre qu'il soit lié par des intérêts majeurs, mais dans ce cas là, il faudrait mieux s'abstenir de faire des déclarations
dont l'inanité peut être vite démontrée.