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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Un article sur le développement des trains en Inde. En Haïti aussi, le train serait préférable aux routes.

Publié par Elsie HAAS sur 6 Février 2009, 10:40am

Catégories : #AYITI ECONOMIE

  Cet article date de 2007. Je l'ai ressorti comme il semble que le sujet soit d'actualité.
Il y a un commentaire d'un lecteur qu'il serait bon de lire.
Bon évidemment je parlais de chemin de fer d'Etat, comme dans l'exemple de l'Inde maiis pas de compagnies privées. Tout ce qui a été réalisé de grands en Haïti, l'a été par l'Etat, comme d'aileurs dans pratiquement tous les pays. La question de la gestion et de la corruption doit pouvoir être résolue. A moins de penser que les cadres haïtiens sont des "délinquants à vie" et ce jusqu'àla fin des temps. L'etat, ce n'est pas une entreprise qui prévoit sur 4, 5 ans et qui si ça ne marche pas ferme ses portes et licencie le personnel(Hasco). L'Eat planifie surle long terme, sur 20,30, 40 ans.

Cet article est intéressant par rapport  à Haïti. On ne pense là-bas qu’à un seul mode de transport la voiture et par conséquent à une seule voie de communication : la route. Et pourquoi pas le train ?
Il y a un grand nombre d'arguments en faveur de la construction d'un réseau de chemin de fer  qui traverserait le pays du Nord à la Grand'Anse. Le train est plus économique, plus convivial, permet de s'arrêter souvent, profite aux agriculteurs qui peuvent ainsi écouler leurs marchandises, aux pêcheurs également, bref à tous les producteurs: artisanat, etc.  C'est un mode de voyage agréable qui correspond aussi à notre géographie montagneuse. Et très important  le développement du  train permet trait de déconcentrer Port-au-Prince en décentralisant les points de production et d'échanges principalement. En plus pour le tourisme c'est magnifique, il existe un train comme celui-çi à Madagascar qui traverse l'île et qui permet aux touristes de s'arrêter dans des petits villages, dans le train même existent des compartiments plus ou moins luxueux qui offrent tous les services.
Le train est l'option qui n'a jamais même été étudiée par les repsonsables des travaux publics. Est-ce qu'il existe une étude comparée entre les coûts des routes et ceux du chemin de fer ?
J'en doute. Est-ce que cette piste pourrait être  étudiée par le ministre M. Verella ? J'en doute. Dans la mesure où ce sont les mêmes schémas, les mêmes tracés qui ressortent des tiroirs à tous les coups. A quand une vraie réflexion sur le mode de développement correspondant aux besoins de la population, à l'équilibre écologique du pays ? En fait il faudrait faire des référendums sur ces grandes questions. Mais comme c'est un pays sans chapeau et sans citoyens, les technocrates continueront à sortir de derrière les fagots leurs "vieux" plans" de routes, de privatisations, de zones franches, etc. au bénéfice des 5% et de leurs clientèles.

Railways hire IIM experts for freight corridorAdd to Clippings
Devraj Dasgupta
[ 17 Mar, 2007 0010hrs ISTTIMES NEWS NETWORK ]
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MUMBAI: The mutual admiration of Indian Railways and the prestigious Indian Institutes of Management (IIMs) seems to be growing.

After IIM-Ahmedabad invited railway minister Lalu Prasad to deliver a lecture on the railway's turnaround last year, the public behemoth has appointed a three-member team from IIM-Calcutta to prepare a business plan for a Rs 25,000-crore dedicated freight corridor (DFC) project.

Rather than hire a fancy consultancy firm, the Railways has reposed faith in a team from IIM-C to study transportation requirements of key industries and analyse burgeoning freight market.

The DFC, touted as the biggest infrastructure project proposed by Railways after independence, would have two freight corridors, one running from the Jawaharlal Nehru Port Trust (JNPT) in Mumbai to Dadri near Delhi and another from Ludhiana in Punjab to Kolkata in the east.

Both corridors would also have several small feeder routes to bring in goods traffic from ports and plants in nearby towns and the hinterland.

IIM-C has picked three members of the faculty to carry out the study. Ramanuj Majumdar, the project director, is an expert on marketing and has advised mega PSUs like Coal India Limited and Steel Authority of India Limited.

Bodhibhrata Nag is a former Director of the Railway Design Services Organisation (RDSO), Lucknow, and an expert on logistics. The third member, Sushil Khanna, is also an independent director on the boards of several companies.

"Our job is to suggest a marketing plan to regain traffic lost to roadways and other modes, provide traffic projects for next 25 years, and suggest innovations in the system with customer as the focus,"said Majumdar.

Nag said DFC would surely change the way goods are moved from one place to another. "Due to high speed of 100 kms per hour, it will be possible to run 100 trains per day on the corridor. It means a collective carriage capacity of three lakh tonnes a day, trucks just cannot beat that scale,"he said.

The IIM team thinks the problems of pilferage, over-pricing and lack of marketing in Indian Railways can be easily tackled.

Majumdar said growing use of covered containers has already plugged pilferage. "An adequately autonomous management can be flexible to competitive pricing and reach out to consumers with tailor-made solutions,"he said.

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R
L'idée peut paraitre attrayante mais attention. Si je ne m'abuse l'Inde a une longue expérience ferroviaire qui date de la colonisation anglaise et a (selon les indiens) le plus long réseau du monde. Je ne connais pas Madagascar mais leur train doit aussi être un vestige du passage des français.<br /> <br />  <br /> <br /> Sur le plan technique un train en montagne ne se construit pas en une nuit et est assez couteux à construire et à entretenir (viaduc, tunnel etc.) Voyez la suisse ou le Pérou et ce chef d'œuvre de technologie que les chinois viennent d'inaugurer.<br /> <br />  <br /> <br /> Ne pas non plus sous-estimé l'aspect culturel: le train s'arrête à la gare non pas quant on fait 'psst ou rété-là',  on ne peut prendre 'sa marchandise' dans le wagon, il y a des horaires à respecter etc. Sans compter le respect de l'espace public en Afrique du Sud le merveilleux train bleu a failli dérailler parce qu'on avait volé les rails!!<br /> <br />  <br /> <br /> Ceci dit l'idée est sympathique on pourrait commencer dans les plaines PAP-Cayes, PAP-St Marc avec un arrêt à Montrouis un rêve!!!<br /> <br />  <br /> <br /> Un fada des voyages en train!!
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E
Tout à fait d'accord avec vous. Les voies ferrées datent de la colonisation anglaise. Mais ça fait un moment que les colons sont partis et les Indiens ont continué  à développer leur réseau.Les routes ne se construisent pas non plus en une nuit et un jour...si c'était le cas ça se saurait...Et de même que pour les trains, Haïti étant un pays montagneux,  les travaux des routes sont couteux , difficiles. Et il faut aussi les entretenir ( contre pluie, végétation,usure du temps)je ne pense pas que l'argument du savoir faire (qui sait faire des routes en Haïti ?) ou du coût  ( tant qu'à s'endetter vaut mieux le faire  pour des travaux d'intérêt général) soient suffisants pour aller contre le développement du chemin de fer en Haïti.Il faudrait déja  envisager la question sérieusement, faire des études et comparer. Et puis, n'oubliez pas que nous avons eu des chemins de fer. Cambronne avait vendu les derniers rails à la Jamaïque, m'a-t-on dit.

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