Dans le New York Times
Haitians Train for a Future With a Military
Haiti se prépare pour une future armée
PORT-AU-PRINCE, Haiti — For hours, Robeson Arthiste dragged himself through the dirt like a commando, marched “left, two, three, four,” dived behind bushes pointing an imaginary gun and grimaced while a razor blade removed every bit of hair from his head, leaving a trickle of blood.
Port-au-Prince , Haïti - Pendant des heures, Robeson Arthsistea rampé par terre comme un commando, il a marché "gauche deux trois quatre" s'est caché derrière des arbres avec un fusil imaginaire pointé et a grimacé quand la lame d'un rasoir a enlevé toute trace de cheveux sur sa tête, laissant une rigole de sang.
L'article : link
Dans Science speaks blog
What happened in Haiti Part II: One country’s battle against time and cholera
Ce qui s'est passé en Haïti. II partie. La bataille d'un pays contre le temps dans la lutte contre le choléra.
The recipe for the cholera disaster in Haiti involved three key ingredients, said Scott F. Dowell, MD, MPH, during his presentation to infectious diseases (ID) experts at the 49th Annual Meeting of the Infectious Diseases Society of America Sunday in Boston.
La recette du désastre provoqué par le choléra comporte trois ingrédients clefs, a dit le Dr Scott F. Dowell au cours de sa présentation à des experts en maladies infectueuses à la 49 ème rencontre de la Société américaine des maladies infectueuses à Boston.
The long distances patients have to travel to get care, poor water treatment and sanitation across Haiti, and the fact that the Haitian population hasn’t been exposed to cholera for at least 100 years all contributed to an inability to control the epidemic that has taken already taken the lives of more than 6,600 people.
Les patients sont obligés de faire des kilomètres pour se faire soigner, peu de traitement des eaux et de structures sanitaires à travers le pays et le fait que la population n'a pas été exposée au choléra depuis au moins 100 ans. Le tout contribuant à une incapacité de controler l'épidémie qui a déja tuer plus de 6.600 personnes.
“Without antibiotic [treatment], diarrhea with cholera lasts up to six days,” said Stephen B Calderwood, MD, of Massachusetts General Hospital. Antibiotics shorten the duration of diarrhea and fluid loss, he said, and the key to treating cholera is getting hydration in, either via oral fluids or IV when dehydration is severe, before the patient goes into shock. Left untreated, the mortality of cholera is quite high, Calderwood said.
Sans (traitement antibiotique) la diarrhée du choléra peut durer 6 jours " a dit Stephen B Calderwood, médecin à l'Hopital général Massachussetts. les antibiotiques racourcissent la durée de la diarrhée et de la perte de fluide. Et la clef pour soigner le choléra est d'hydratation de l'intérieur, soit via des fluides oraux ou bien par IV (intraveineuses) quand la deshydration est importante avant que le patient ne réagisse plus. Sans traitement le taux de mortalité du choléra est assez élevé a dit Calderwood.
Fifty-five percent of the approximately ten million residents of the island nation are living in extreme poverty, and Haiti has the lowest gross domestic product (GDP) in the western hemisphere, Dowell said. Not surprisingly, water treatment and sanitation in the country lags behind most Latin American countries by about 20 years.
Cinquane-cinq pour cent sur les approximativement dix millions de la population résidant dans l'île vivent dans une extrême pauvreté. Haïti a le plus bas taux de production par habitant de l'hémisphère ouest, a dit Dowell.
Il n'est pas surprenant que le traitement des eaux et la structure sanitaire se situe de 22 ans derrière la pluspart des pays de l'Amérique Latine.
L'articlelink
Vous avez lu : "la bataille contre le temps pour lutter contre le choléra"
Vous avez bien lu " 22 ans en arrière des autres pays de l'Amérique Latine pour le traitement des eaux et les structures sanitaires."
Dans le même temps, il n'est question
que d'amputer le maigre budget de l'Etat pour financer une armée que ces propres défenseurs nomment " symbolique"
De quel symbole
s'agit-il, si ce n'est celui de la répression pure et simple ?
Ou bien de personnages de parade avec gros ventres
niformes amidonnés
et médailles au plastron et bagouses aux doigts?
Ou bien de pauvres hères auxquels
on donnera une arme à défaut d'une formation
en droits de la personne.
Une arme et qui leur servira à se "débrouiller" à kidnapper
à maltraiter et à voler pour manger ?
Martelly sait-il le coût annuel d'entretien d'une armée, une fois formée ?
Ses conseillers connaissent-ils le cout des armes à feu, des avions, des hélicoptères qui ne seraient pas des pèpè, c'est-à-dire de vieilles machines que l'Occident recycle ?
Martelly pense-t-il comme du temps de ses 2 modèles les 2 Duvalier
continuer à ponctionner les plus pauvres avec des prélèvements
obligatoires pour financer son armée/milice ?
Il va remettre les 10 à 30% pris autoritairement sur les salaires
des fonctionnaires ?
Il va refaire le coup de la loterie obligatoire avec ses "pélas" ?
Il va refaire le coup du visa obligatoire aux citoyens haïtiens vivant
à l'étranger pour rentrer dans leur pays. M. Supplice connaissait bien cette affaire là.
Ces politiciens immatures
qui font honte aux Haïtiens où qu'ils se trouvent.
ne savent'ils pas que la richesse d'un pays, son avenir
c'est sa population et non pas une armée ?
L'Ile Maurice a-t-elle une armée ?
Non.
Par contre elle offre gratuitement soins de santé et éducation jusqu'à la fin du secondaire à sa population.
Pourquoi et dans quel but les dirigeants haïtiens
préfèrent 'ils regarder mourir la population ?
Après la déforestation sous prétexte de chasse aux kamoken (opposants aux 2 Duvalier ) qui a tué les arbres,
voici venir le temps de la refondation
de l'armée sous prétexte de payer de retour des copains, refondation dont l'objectif est de tuer les âmes,
et de combattre la dignité du peuple haïtien,
alors même qu'elle prétend le contraire.
De quoi avons nous l'air, dites-moi ?
Un pays qui mendie son budget à l'international
dont le Parlement est un abri provisoire financé et
construit par la Minustah
qui n'assure ni eau, ni santé, ni éducation, ni logements à sa population
et dont la priorité est de refonder une armée de marionnettes
pour redorer soit-disant son prestige.
Mais de quel prestige, il s'agit quand on traverse Carrefour
avec ses cochons, ses ordures, ses flaques d'eau stagnante
les produits des marchandes posées à côté même de caniveaux
puants et pleins de m... ?
Martelly croit-il que les investisseurs
vont se presser aux portes d'un pays
dont les gouvernants sont suffisamment immatures
pour mettre comme priorité la refondation d'une armée de clowns
plutôt que de mettre toute leur énergie
et leurs ressources financières et humaines à enrayer le choléra ?
A reloger la population ?
A s'occuper des infrastructures qui manquent cruellement : routes, électricité, eau potable, transports ?
Eh bien si c'est le cas.
Comme on dit vulgairement, il se met le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
Et, il ne me semble pas qu'il puisse menacer ces investisseurs démissionnaires devant les avancées du choléra
de les faire disparaitre au Palais national.
Qui au monde, dites-moi,
peut respecter des dirigeants
qui ne se respectent pas, ne respectent absolument
pas leur population à laquelle
au lieu de soins contre le choléra
ils préfèrent offrir une armée ?
Tout simplement révoltant et dégoutant.
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