ERRATUM. Dans ma sélection des sites, je me suis mélangée les pinceaux en y mettant Kesnel Dorléan. Confusion qui vient de...

... ce qu'il y a deux sites qui s'intitulent ou s'intitulaient Kesnel Dorléan.

Celui-ci que j'ai parfois diffusé sur le blog.

Et celui-ci. qui  s'apparente au pitit bondye dans le cadre de la campagne menée par Day ex-ministre des Haïtiens vivant à l'étranger et actuellement ministre de l'Intérieur pour raccoler les jeunes Haïtiens vivant à l'étranger

Les animateurs et leurs propos sont totalement différents.

Pourquoi ils portent ( ou portaient) les mêmes noms ?

Je n'en sais strictement rien.

Quoi qu'il en soit, le Kesnel DORLEAN cité ici parmi les animateurs progressistes est la conséquence d'une confusion.

Et ce qui est clair comme l'eau de source et qui ne peut pas vous avoir échappé est que ces youtubeurs  s'en foutent royalement de la dilapidation des Fonds PetroCaribe et dirigent l'attention des Haïtiens sur les fictions vendues par les tèt kale : police super opérationnelle, dirigeants super honnêtes, "apre dye"  se présentant comme une super victime des méchants, ceux-la même qui ont financé sa campagne et qui lui ont permis de réaliser l'escroquerie d'AGITRANS.

Une campagne de mensonges, de grossièretés et  d'intimidations.

Pourquoi des jeunes haïtiens vivant à l'étranger se font complices et serviteurs d'un groupe de gens qui ont commis un crime contre l'humanité en dilapidant et volant les Fonds pétroliers Caribe ?

Je n'ai pas de réponse à cette question. Même s' il est bruit qu'ils sont payés pour le faire, il est difficile de penser qu'ils sont motivés uniquement par l'appât du gain.

Sonson la Familia, Roro Nelson, Olivier Martelly, E. LAJOIE,  Dadou Jean-Bart, V. Numa,  G. Henry et latriye d'où croyez-vous qu'ils viennent ?  

Et on en revient au terrain.

Dans une société dominée par la culture sadomasochiste, une majorité de gens, jeunes vieux, lettrés, analphabètes et intellectuels seront tout naturellement entrainés vers l'approbation de pratiques qui font partie de leur habitus : l'agenouillement devant les "chefs",  l'acception du règne de la loi du plus fort et des humiliations qui en découlent.

Vanter les voleurs et faire passer ceux qui les dénoncent comme des méchants est aussi facile dans ce type de société que de jeter ses ordures sur la voie publique et de mentir en qualifiant de barbares et de sauvages ceux qui le font.

Dans ce terrain miné et cet espace malsain, celui qui se blanchit, se décolore la peau,  chante pour un gangster, s'habille tout de blanc comme les R. R. BOY a droit aux honneurs.

Celui et celle qui lutte contre la corruption ont droit aux bastonnades, aux gaz lacrymo, à l'emprisonnement et à ce que sa personnalité soit salie par marchands de micro et youtubeurs alliés aux criminels sur les réseaux sociaux.