HAÏTI/CORRUPTION. Comment les mensonges de Jovenel Moïse, sa politique de leurres et de boucs émissaires enfoncent la société...

...haïtienne dans une phénoménale corruption et dans la criminalité.

Jovenel Moïse a des comptes à rendre au pays.

C'est ce que montre les mouvements d'argent sur ses comptes en banque dévoilés par le rapport de l'UCREF.

C'est ce que qui apparaît dans les rapports sur la gestion des Fonds PetroCaribe :sur-facturations, détournement d'argent, usurpation de titre )

C'est ce que disent les Fonds empruntés à l'Etat pour l'escroquerie d'Agitrans et dont nul ne sait- l'opacité étant soeur de la corruption -s'ils ont été remboursés.

C'est ce dont témoignent l'utilisation de Fonds pris à droite et à gauche dans des ministères pour alimenter cette autre escroquerie qu'a été la caravane du changement.

C'est ce que dit le contrat passé avec la firme allemande Dermalog, désapprouvé par la Cour des Comptes qui jugeait qu'il aurait été plus économique de porter des améliorations techniques aux cartes déjà existantes pour la fabrication desquelles l'Etat avait déboursé des sommes importantes.

La population haïtienne, la minorité zwit, consciente de la situation réelle du pays, aurait préféré que l'argent versé à Dermalog serve,  de préférence, à donner une identité aux milliers d'Haïtiens qui n'en ont pas.

Les scandales liés à l'argent ont été présents pendant toute la présidence de Martelly :

- les contrats signés par Bellerive avec les firmes de Bautista dont certaines ont été crées pour l'occasion et donc sans aucune expertise dans les domaines concernés:

- les histoires  louches visant à installer dans l'île de la Gonâve un paradis fiscal, dans lequel la monnaie nationale n'aurait pas droit d'être utilisée.

-l'affaire de l'île-à-Vaches - tout aussi louche- consistant à déposséder les habitants de leurs terres en vue de transformer l'île en une sorte de centre  touristique voué à la transplantation d'organes.

- le coup de HLSI, une entreprise israélienne avec laquelle le fameux Laleau avait signé un contrat soi-disant pour protéger les frontières. Et dont bien évidemment on n'a plus jamais entendu parler. Et pour cause. L'expertise de HLSI- ce qui veut dire ce en quoi l'entreprise était compétente- est le déminage des terrains de guerre dans lesquels sont enfouis des mines qui mettent en danger la vie des populations. A ce que je sache, il n'y a jamais eu de guerre civile en Haïti, ni donc de mines à déterrer.

Voici ce que déclarait Laleau : Même s'il affirme n'avoir aucune considération particulière pour ce projet, Wilson Laleau croit dur comme fer que le contrat avec la HLSI constitue une très bonne chose pour le pays. «Nous aurons des administrations douanières qui fonctionnent normalement sur neuf points du territoire. Ces points seront dotés d'équipements de surveillance sophistiqués. Les agents seront formés dans le maniement de ces appareils électroniques qui permettront de contrôler les bâteaux qui arrivent dans nos ports», vante Wilson Laleau, 

Pour ceux qui lisent l'anglais, cette info sur un contrat passé entre le Nigéria (pays producteur de pétrole) et cette firme HLSI et les débats suscités dans le pays : "In January 2018, the House of Representatives criticised the management of NIMASA for awarding the contract to HLSI, saying it was a breach of Nigeria’s internal security and defiance of the local content law." En janvier 2018 le Parlement a critiqué la gestion de NIMASA (agence de sécurité maritime du Nigéria) pour avoir accorder un contrat à HLSI, arguant qu'il représentait un trou dans la sécurité nationale du Nigéria et un mépris des lois en vigueur.

En Haïti, aucun journaliste, aucune personnalité politique, aucun membre de la société civile n'ont osé demandé quelques explications à Laleau. Et jusqu'à présent personne ne sait ce qu'est devenue cette lettre de crédit.

En Haïti, Evans Paul , Premier ministre à l'époque, déclarait qu'il n'était absolument pas au courant du contrat signé par Laleau avec HLSI.  Le Premier ministre Évans Paul a révélé jeudi sur les ondes de Radio Magik 9 que c'est le président de la République qui l'avait informé de l'octroi de la lettre de crédit à la HLSI. Ce n'est pas normal que cette décision ait été prise dans le contexte actuel. Il croit aussi que ce n'était pas normal de le faire sans informer ni le Premier ministre ni le président de la République."  Allez voir pour les parlementaires...

Jovenel Moïse a hérité de ce tsunami de dossiers sulfureux de son prédécesseur, auxquels sont venus s'ajouter les siens propres, de faux homme d'affaires, de faux producteur et exportateur de bananes, d'inculpé pour suspicion de blanchiment d'argent.

Jovenel Moïse qui s'est déclaré un "pur produit du secteur privé" et dont la campagne a été financée , entre autres par Sherif A. , appuyé par les USA, se présente comme devant la population  comme un exterminateur de serpent à sept têtes (il oublie qu'il est une de ces têtes) comme un envoyé de dieu pour lutter contre l'oligarchie( il oublie la définition du mot quo renvoie à des personnages qui font une alliance avec l'Etat ( celui de JE, MOI, Je, POINT BARRE, Je M'EN FOUS ROYALEMENT, je ne fais pas d'élections , je gouverne par décrets , je m'appuie sur des du genre BARBECUE).

De même que Martelly ( les deux ayant  l'Espagnol Antonio Solà pour professeur en bay manti) Jovenel Moïse  a été commandité pour  effacer les traces de leurs délits, et conforter la propagande des Blancs, à savoir que les Noirs sont des grands enfants lubriques, menteurs, cupides, sots, dans l'incapacité de se gouverner.

Martelly et Jovenel Moïse  qu'ils ont placés à la tête de la nation haïtienne (dixit dans un mail, Mme Susan Rice, Afro-Américaine collaboratrice des Clinton) correspondent parfaitement - il n'y a pas mieux- à ce racisme " injecté" dans les esprits des captifs des ex-colonies esclavagistes; et est entretenu par les Noirs eux-mêmes jusqu'à aujourd'hui.

Etant donné que la majorité des Haïtiens n'ont aucune éducation politique, que les marchands de micro, journalistes commerçants et autres journalistes soi-disant objectifs de la diaspora " vendent" à leurs auditeurs   -en dépit des faits (Jovenel Moïse a été président d'une Chambre de commerce  -,que parce que Noir et d'origine paysanne-  il serait une sorte de Robin des bois en guerre contre le secteur privé dont il s'est dit être "le pur produit."

C'est exactement ce que les macouto/miitaro/duvaliéristes à l'époque de la dictature  ont "vendu" à une population comportant plus de 80% d'analphabètes qu'ils envoyaient dans les bateyes de la RD et  dont M. Supplice, grand duvaliériste devant l'éternel, disait qu'une fois ces paysans partis, l'Etat haïtien s'en foutait royalement d'eux, de leur conditions de vie en RD.

Ce di tan Divalye, de ce régime qui a tenu 29 ans grâce à la bienveillance des USA envers les dirigeants des pays du Sud qui maltraitent leurs populations est encore vendu par des journalistes comme Peggy Jean.

Si Peggy Jean en tant que journaliste avait consulté les pages accessibles au public de la CIA concernant Duvalier F. , il aurait lu sous la plume des Américains que Duvalier préférait mener une politique économique négative pour son pays mais qui l'assurait de garder le pouvoir.

Le locataire du Palais national, qui semble vouloir que son régime en devienne le propriétaire  à vie, a pour stratégie une sorte de "lago". 

A savoir je gesticule, je mens,  je cours, et je pose des pièges ( G9, Sogener entre autres) entre moi et ceux qui me réclament des comptes.

Je cours pour fuir la justice qui menace mes camarades de l'association des malfaiteurs et moi-même. Dans ma fuite pour la bloquer et l'empêcher de me rattraper,  je pose des obstacles sur son chemin:

- pas de procès PetroCaribe sous mon régime;

- je suis le seul à pouvoir lutter contre la corruption;

- Haïti a cinq problèmes  :  la corruptionX5

- le rapport de la Cour des Comptes est biaisé. Il  faudrait une expertise conduite par des étrangers; 

- je suis choisi par dieu pour exterminer le serpent à sept têtes;

- je prends pour bouc émissaire le maillon le plus faible de la bourgeoisie, c.a.d une famille native natale d'Haïti, non d'origine syro-libanaise, dont un des fils fait partie de Fanmi Lavalas, un autre était proche de René Préval, à savoir de mes ennemis.

"A qui veut l'entendre"(sic)Jovenel Moïse a des comptes à rendre à Haïti. Sa fuite en avant qui consiste à lancer des poubelles, pneus, carcasses de voitures entre les pieds de Mme la Justice ralentit sa marche mais ne saurait l'arrêter pas.