Face au granlakouzen et à sa madone, à des SPP, à des Lucas, ( mais oui, il ne faut pas avoir peur d' appeler un chat un chat) qui chaque jour, jour après jour, accusent sur le net les Haïtiens de vouloir faire porter le poids de leur propre malpropretée à l'ONU,aux étrangers ; face au gouvernement haïtien, son président Michel Martelly, sa ministre de la Santé, Mme Duperval (qui a, selon un rapport, totalement "banalisé' l'épidémie et n'a pas pris les mesures nécessaires pour l'éradiquer), face à l'ensemble des tèt kale, de la classe moyenne, des zentellectuels et des journalistes muets, il y a eu des Haïtiens - dont je ne citerai pas les noms parce que nombreux, mais qui se reconnaîtront - qui ont bataillé ferme à côté de Mario Joseph et de Brian Concannon pour que l'ONU - et particulièrement M. Mulet - reconnaisse sa responsabilité dans l'introduction de la maladie en Haïti.
Nous leur sommes reconnaissants d'avoir "osé" se confronter aux puissants et de s'être mis du côté des faibles et démunis.
Grâce à eux, de par leur exemple, chaque Haïtien, chaque Haïtienne peut comprendre l'importance de défendre une juste cause.
Ils peuvent avec fierté, mesurer l'ampleur du combat mené contre une machine redoutable, l'ONU, qui n'hésite pas à briser la vie de ses propres fonctionnaires, comme cela a été le cas pour celui qui a dénoncé les viols des soldats de l'ONU en Rep. Centreafricaine.
Haïtiens, Haïtiennes, comme je le dis toujours, n'écoutez jamais les contempteurs du peuple haïtien qui sévissent sur le net.
Derrière leurs harangues nationalistes, leur objectif n'est autre que de vous forcer à baisser les bras, à vous considérer comme des minables et à vous vous "vendre" ( courtoisie V. Numa de Vision 2000) la servitude volontaire.
En faisant, tout comme Duvalier François, passer tous les Haïtiens pour des pourris, des moins que rien, des ratpakaka, que seule la civilisation blanche pourra sauver. En les encourageant à fuir le pays plutôt que de se battre pour le construire, ces agents de l'étranger injectent un virus semblable si ce n'est pire que le choléra, celui de l'infériorité quasi génétique au sein des Haïtiens
Se battre pour construire ce pays, signifie lutter contre ceux-la même qui propagent le mépris afin de conserver leurs privilèges en tant que soit-disant "save" et "moun de byen" confrontés aux "va-nu pieds" (courtoisie SPP);
Il s'agit d'une première étape d'un long processus.
Mare ren nou.
Choléra : l'ONU admet enfin une responsabilité
Le Nouvelliste.com - Site internet du Nouvelliste quotidien publi� � Port-au-Prince (depuis 1898) : National, International, Haïti, Economie, Culture, Sociét�,Sport, Editorial, Petites Anno...
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