Almagro n'était pas présent à la séance. C'est L'Argentine, dont c'est le tour d'occuper la présidence tournante de l'OEA, qui était en charge de conduire les débats.
Rappelons qu'Almagro aurait voulu que l'OEA lance la Carta Démocratica contre le Venezuela, c'est-à-dire un ensemble de mesures qui vont de restrictions commerciales à l'explulsion du pays de l'organisation.
Le Venezuela a pu compter sur l'appui de 21 des 34 pays composants l'OEA.
Le plus insolite, relevé dans l'article, c'est que le chef de cabinet d'Almagro, Gonzalo Koncke, s'est vu refusé la parole par José Arcuri (président de la séance et représentant de l'Argentine à l'OEA)
Pour de nombreux observateurs les offensives contre le Brésil et le Venezuela sont des destabilisations orchestrées avec l'appui des entreprises internationales de pétrole, afin d'aboutir à la privatisation du pétrole dans ces deux pays.
Et, de ce fait, mettre fin aux programmes sociaux financés par cette rente dans les 2 pays. Donc à un modèle sociétal qui les défrise. Et, également mettre fin au programme de PetroCaribe considéré comme une atteinte à la dominqtion US dans la région.
Et, tout spécialement pour le Brésil, nuire à son partenariat économique dans les BRICS ( Brésil, Russie, inde, Chine, Sud Afrique) qui représente une menace pour le FMI; dans la mesure où les BRICS ont décidé de fonder une banque et un fonds monétaire pour préter de l'argent aux pays du Sud.
Il ne faut pas oublier que le FMI avec ses prêts et les intérêts de ces prêts aux pays du Sud représente une rente inépuisable, ad vitam aeternam, pour les pays occidentaux bailleurs de ces fonds.
Maintenant, pourquoi Almagro met tant d'enthousiasme et déploie tant d'énergie à vouloir punir le Venezuela ? Ca c'est une autre histoire.
De celle-ci, Eduardo Galeano, l'écrivain uruguayen décédé en 2015, nous en a continuellement parlé dans ses livres.
Declaración de OEA sobre Venezuela pone en duda la Carta Democrática
Washington, 2 jun (EFE/Cristina García Casado).- La suave declaración aprobada el miércoles sobre Venezuela en la Organización de Estados Americanos (OEA) abre dudas sobre el futuro de otra ...
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