S. Lucas :
" Haiti Eleksyon fèt Sendomeng, rezilta bay pa gen oken anakopopilis ki pèdi ki parèt pou di ke yo genyen san yo pa kapab montre pwosè vèbal ou fè kontestasyon fomèl! Aba anakopopilis viv demokrasi e respè pou vot pèp la! "
SPP :
SPP, j'en ai déjà parlé.
C'est le type qui remonte tous les malheurs actuels d'Haïti à la date de 1986, c'est-à-dire à la fin de la dictature des 2 Duvalier.
Avant, tout marchait comme sur des roulettes, d'après lui. (Jugez de la justesse, de la vérité de cette affirmation, par vous mêmes, en visionnant le documentaire sur l'historique des banques en Haïti, ici)
C'est le type qui écrit toujours en majuscules, ignorant les règles les plus élémentaires de politesse sur le web.
C'est le type qui passe son temps à insulter les Haïtiens, un repère identitaire de l'école duvaliériste, laquelle est persuadée que coups et insultes sont une forme de pédagogie indispensable dans l'objectif d'humliler et de soumettre.
C'est aussi le type qui fait une sorte de triangulaire avec S. Lucas et un "journaliste " du nom de S. Cibert pour se renvoyer la balle. Une sorte de triangle de la mort.
Chacun d'eux y allant de ses mensonges, contre-vérités, omisssions, révisions des faits et... insultes.
Un copain, non Haïtien, en lisant les propos discriminants de ce SPP, m'a fait remarqué qu'ils exprimaient une haine de soi, et m'a demandé si celui-ci se rendait compte qu'en parlant aussi mal des Haïtiens, il témoignait publiquement de son mépris pour lui-même.
Je lui ai répondu que ce genre de subtilités ne fait pas partie des réflexions présentes dans ce milieu : Duvalier avec ses macoutes ne pensait-il pas qu'il renvoyait au monde entier une image positive d'Haïti ? A l'inverse, lui ai-je dit, ces trois là sont convaincus, en dépit de leur ignorance crasse, d'exhiber leur supériorité.
Le seul objectif de ce triangle de la mort est d'enfermer les Haïtiens dans leur monde fantasmé d'un paradis existant avant 1986 et qui aurait été détruit par ceux qu'ils nomment dans leur jargon : anarchopopulistes.
Martelly faisant figure, avec les 2 Duvalier, de grand sage, de titan incompris par un peuple sauvage qui n'aurait pas été capable d'apprécier à leurs justes valeurs ses culottes tanga et ses "pete, pete", ni les macoutes, les assassinats, le Fort-Dimanche, Fort-la-Mort, des 2 Duvalier.
Et la mise à sac des caisses de l'Etat.
Les trois "titans" -ce qu'Haïti a connu de mieux dans son histoire bien évidemment- ayant en commun la particularité d'avoir vidé les caisses de l'Etat à leur départ.
Mais voilà, le peuple arriéré, n'a pas compris que s'enrichir et enrichir ses copains, tuer, vendre des Haïtiens en RD et pousser d'autres à l'exil, représentaient un acte héroïque qui plaçait ces 3 là ( les 2 Duvalier et Martelly) au panthéon des révolutionnaires.
Parce que chez ces gens-là, comme dans le monde d'Orwell, la lâcheté se nomme courage.
Le petit-fils de Duvalier François, dans son hommage à son grand-père publié dans le journal Le Nouvelliste, ne l'avait-il pas comparé à Mandela ?
Certes, certes...
Mais est-ce que le jeune homme sait qui est Mandela ?
Est-ce qu'il sait, qu'au contraire de son grand-père qui, lui, incarcérait tous ceux dont les neurones fonctionnaient, Mandela a passé sa vie en prison, précisément parce qu'il avait le tort de penser ?
Cette espèce de pirouette-cacahouète faite par le petit-fils de Duvalier- d'ailleurs qui pourrait croire que les USA auraient permis, en pleine période de guerre froide, un Mandela ou un Lumumba dans leur arrière-cour ? (alors que Castro leur donnait déjà une grosse migraine)- est le genre de gymnastique qu'opère le triangle de la mort, transformant bêtise, cupidité, grossièreté en intelligence. Toujours le truc de la facade vernie, de l'inversion des valeurs, cher aux duvaliéristes et autres rétrogrades.
Après avoir dit tout ça, les interrogations demeurent : ces gens-là et d'autres tels que JSudist, les dénommés, Fatras, Roche, Perk et consorts, reçoivent-ils, comme les journalistes, une enveloppe des Tèt kale ? Ou sont-ils réellement d'extrême droite ?Ou bien, dernière option, sont-ils tout simplement stupides ? C'est-à-dire qu'ils appartiendraient à une ethnie découverte récemment par un de nos anthropologues : les "serfs-veaux- lents"
"If you don't know history, it's as if you were born yesterday." Howard Zinn
"Si tu ignores l'Histoire, c'est comme si tu venais de naître."
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