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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Martelly et Evans Paul imposent un carnaval le 7 février

Publié par siel sur 21 Janvier 2016, 23:17pm

Catégories : #REFLEXIONS perso

Le duo Martelly-Paul utilise l'ambiance carnavalesque pour détourner l'attention du peuple haïtien sur les élections "chanpwèl" qu'il veut lui imposer. Si la date du 7 février est retenue comme premier jour gras cela sous entend qu'il n'aura pas de passation de pouvoir ce jour-là. C'est une décision avilissante et délibérée d'un pouvoir corrompu en déliquescence. Comment ignorer la portée historique d'une telle date? L'équipe Martelly-Paul a choisi en toute mauvaise foi de fouler au pied la date historique du 7 février qui nous rappelle la fin de la tyrannie des "Duvalier". Après avoir essayé de nous imposer le remembrement de l'armée, voilà que Martelly tente d'effacer le 7 février dans la mémoire collective des haïtiens. C'est dommage que Evans Paul, autrefois grand défenseur des principes démocratiques, sert aujourd'hui de paravent et s'associe à cette équipe de despotisme, sanguinaire et vide de sens pour bafouer les droits fondamentaux du peuple haïtien. Je veux rappeler à Evans Paul et Martelly que la date du 7 février a été le point culminant d'une lutte au prix de grands sacrifices contre la tyrannie. On ne peut se permettre d'ignorer son importance historique dans la mémoire collective du peuple haïtien. La date du 7 février a une valeur historique et symbolique au même titre que le 18 novembre et le 01 janvier. Martelly et Paul doivent retourner à la table à dessin pour repenser leurs forfaits. Ce nième coup bas ne passera pas.

M. Martelly au Carnaval des Fleurs, M. Martelly chantant avec des journalistes dans un studio de radio, M. Martelly à l'église de Dessalines-Villes en bottes et jeans pour commémorer la date de la mort de Dessalines
M. Martelly au Carnaval des Fleurs, M. Martelly chantant avec des journalistes dans un studio de radio, M. Martelly à l'église de Dessalines-Villes en bottes et jeans pour commémorer la date de la mort de Dessalines
M. Martelly au Carnaval des Fleurs, M. Martelly chantant avec des journalistes dans un studio de radio, M. Martelly à l'église de Dessalines-Villes en bottes et jeans pour commémorer la date de la mort de Dessalines

M. Martelly au Carnaval des Fleurs, M. Martelly chantant avec des journalistes dans un studio de radio, M. Martelly à l'église de Dessalines-Villes en bottes et jeans pour commémorer la date de la mort de Dessalines

Après avoir imposé un carnaval à la date de l"occupation américiane afin de la banaliser.

Cette fois-ci Martelly annnonce un carnaval pour le 7 février afin de banaliser la chute de la dictature des Duvalier et la libération du peuple haïtien de la férule d'une horde de sanmanman (revenus officiellement au pouvoir depuis 2011) avec à leur tête le chef des "bandi legal" agent intérimaire de la CI.

La politique des 2 Duvalier de vente systématique du pays a été reprise par des enfants et hértiers de ce régime.; citons pour exemple,  la très médiatisée  ministre du tourisme, Mme Balmir-Villedrouin, qui question chasse aux habitants, saccage de leurs plantations et privatisation des biens publics aura fait un maximum en peu de temps. Par contre, si les résultats en tant qu'augmentation du tourisme ne sont pas probants , ceux concernant le saccage sont visibles à l'oeil nu.

Dès son arrivée l'intention des moun roses sans cheveux était de réhabiliter le duvaliérisme, de minimiser la guerre de l'indépendance.

Rappellez-vous la tenue cavalière du chef des "bandi legal" à l'église de Dessalines-Villes à l'occasion de la commmoration de la mort de Dessalines..

De réhabiliter l'occupation US en fêtant ce jour-là par le biais d'un carnaval des fleurs.

Les Haïtiens de la classe moyenne et les artistes qui se prétendent à faux d'ailleurs , encore engagés, ont non seulement participé à cet affront mais se sont battus pour être parmi les élus à avoir le droit d'aller gouyader au jour de l'occupation US du pays.

Ce qui montre qu'il existe une frange de la population qui se trouve dans toutes les clases sociales, mais de préférence au sein des élites artistiques, intellectuelles, de l'import et non pas de l'export qui financent, organisent, appuient ces attaques contre l'histoire et la mémoire des luttes populaires.

Attaques qui font partie du programme plus vaste de la CI de recolonisation d'Haïti.

 

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