Haïti, une nation qui porte une croix

"Deux journalistes, Jason O'Brien et Mark Condren s'étaient rendus en Haïti, juste après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 et s'étaient retrouvés dans un véritable cauchemar.

Ils sont de retour aujourd'hui pour voir comment les choses ont évolué."

Les journalistes sont allés revoir ceux qu'ils avaient rencontrés il y a 4 ans.

Ce n'est pas gai du tout comme reportage. C'est triste à pleurer. D'autant plus que pour ceux qui connaissent Haïti, il n'est pas difficile d'imaginer la vie de ces personnes. Le courage qu'il leur aura fallu pour recréer leur vie, leur détresse face aux embûches et difficultés qui jaillissent à chaque moment et qui semblent sans fin. Et puis, le plus touchant , c'est cette volonté de s'en sortir en dépit de tout. Et navrant aussi- à ce stade on ne peut même plus se mettre en colère- parce que, comme dit l'une des personnes : " Je sais que je ne dois rien attendre du gouvernement. "

En conclusion - si conclusion il peut y avoir face à cette situation de quasi-inhumanité mise en comparaison avec la propagande de Lamothe, les dépenses outrancières et le train de vie d'une classe politique, d'un gouvernement qui a crû bon d'augmenter le nombre de ses ministres dans une optique purement clientéliste, on ne peut que faire le constat d'un volonté de la CI, par son soutien sans retenue à la politque de ce gouvernement, de traiter les pauvres de ce pays en intrus.

Comme des gens qui n'ont pas leur place dans ce pays et que le séisme selon son raisonnement( à la CI), ni le choléra n'ont pas éradiqués. All of them should have died like rats, semble t-elle penser. Mais voilà, même après Hiroshima, ceux qui ont survécu à cette attaque atroce, se sont remis à faire des projets.

J'écrivais ce texte optimiste hier encore, aujourd'hui ça fait mal de se retrouver nez à nez avec ce portait d'une maltraitance organisée au plus haut niveau.

Et, ce n'est pas pour nous remonter le moral, même s'il fait très beau à Paris et que les enfants vont bien, cette enquête dans laquelle on lit que les habitants de l'Amérique Latine et de la Caraïbe arrivent en tête du classement mondial du bonheur en dépit de l'insécurité mais grâce à l'avancée de la démocratie.

Une exception :

En Amérique latine, le Costa Rica arrive en douzième position, suivi par le Venezuela (19ème), le Panamá (21ème), le Mexique (24ème), le Brésil (25ème), Porto Rico (27ème), le Guatemala (37ème), l’Argentine (39ème) et la Colombie (41ème).

Les autres pays latino-américains et caribéens décrochent des places honorables, à l’exception d’Haïti, classée 149ème sur 155.

Haiti - A nation with a cross to bear - Independent.ie

WITH people still trapped under rubble, bodies lining the streets and huge security concerns that saw armed American troops on the streets, the Haitian capital was truly devastated in what the ...

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