Les portes de l’espérance
Quand j’ai entrouvert les portes de l’espérance
Je n’ai pas vu une grande lumière
Une lumière éblouissante, non
J’ai été captivé par une étincelle de vie
Une fine lumière fidèle et rassurante
Qui a pénétré mes yeux et mon cœur.
Quand j’ai entrouvert les portes de l’espérance
Je n’ai pas entendu les carillons et les fanfares
De la joie et de la fête, non
J’ai été interpellé par le doux son d’une flûte
Le filet d’un murmure chantant
Et adoucissant qui a envahi mon esprit.
Quand j’ai entrouvert les portes de l’espérance
Je n’ai pas senti tout de suite
Le fort goût du bonheur
Ni celui de la béatitude, non
Mais un discret parfum de paix et de tendresse
A saisi mon cœur durablement.
Quand j’ai entrouvert les portes de l’espérance
Je n’ai pas été saisi par la horde
Et l’élan de la fraternité, non
Mais un solide coup de main
Rassurant et sincère
Qui m’a épaulé.
Et le jour s’est levé.
Jean-Marie GAUTHIER
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