Amid tensions, Haitian, Dominican officials cooperate on aqueductslink
Extrait
"Santo Domingo Water Utility (CAASD) director Alejandro Montas said Haiti’s counterpart requested a meeting aimed obtaining information to modernize Port-au-Prince’s water supply and sewage treatment systems."
M. Alejandro Montanas, directeur de la CAASD, régie des eaux de la RD, a déclaré que son homologue haïtien lui a demandé une réunion dans le but de moderniser le système d'adduction d'eau et d'égouts de Port-au-Prince.
Comme, si c'était le moment idéal pour mener ce genre de réunion avec la RD. et de lui refiler encore de l'argent de l'Etat.
Il n'existe pas d'autres régies des eaux dans la Caraïbe : Bahamas, Barbade, Trinidad, Cuba, Jamaïque auxquelles il était possible de demander ce type d'expertise ?
Ni honneur, ni respect.
Heureusement, pour les Dominicains d'origine haïtienne victimes de cette loi de "dénationalisation", que leur cause est défendue par divers pays et institutions.
Parce que, s'il avait fallu compter sur le Premier ministre haïtien - qui a fait le minimum (par la voix de son ministre des Aff. étrangères, Casimir) sous la pression des Haïtiens- ça fait longtemps que le cas serait "close".
Le "coup" de la Cour constitutionnelle serait passé comme une lettre à la poste et des milliers de Dominicains d'origine haïtienne auraient été rapatriés, ou bien seraient prisonniers en RD, sans papiers, sans possibilité de travailler, de faire des études, de se soigner et même de s'exiler ailleurs qu'en Haïti. De nouveaux esclaves en quelque sorte.
On peut remercier le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines pour sa politique de solidarité et sa pugnacité, montrées auparavant, dans sa prise de position à la dernière Assemblée de l'Onu en faveur des victimes du choléra comme vu ici :
P-au-P, 1er oct. 2013 [AlterPresse] --- Alors que les autorités haïtiennes se montrent timides dans le dossier du choléra, le premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves, appelle, sans détours, l’Organisation des Nations Unies (Onu) à s’excuser d’avoir introduit la maladie en Haïti et à indemniser les victimes, apprend AlterPresse.
Il n’y a « plus aucun doute scientifique », déclare Gonsalves, demandant au secrétaire général de l’Onu, le sudcoréen Ban Ki-moon, de « reconnaître sans ambiguïté, de s’excuser pour le rôle de cette organisation [l’Onu] dans la tragédie et de prendre des mesures immédiates pour indemniser les victimes et leurs familles ».
« Je continue à être profondément troublé par le mépris total de l’Onu face à la souffrance, qu’elle a apportée dans un pays ami de la communauté des Caraïbes (Caricom), et par la honte, l’évitement légaliste de ce qui est une responsabilité morale claire de la part de l’Onu », poursuit le premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
Ralph Gonsalves s’est exprimé ainsi, le vendredi 27 septembre 2013, à la tribune des Nations Unies dans le cadre de la 68e assemblée générale déroulée à New York.link
Avec tout ça, vous ne trouverez pas dans la presse haïtienne une seule information sur Saint-Vincent-et -les- Grenadines. Pas le mondre article sur sa population, son économie, sa géolocalisation. Le b-a-ba du journalisme dont l'objet est non seulement d'informer mais aussi d'éduquer. Con-tex-tualiser, un truc qu'on apprend dès les dernières années du primaire.
Commenter cet article