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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


NY Times. La torture au Brésil dans les années 70, réveille des fantômes.

Publié par siel sur 9 Août 2012, 11:16am

Catégories : #NUESTRA AMERICA

By SIMON ROMERO

RIO DE JANEIRO — Her nom de guerre was Estela. Part of a shadowy urban guerrilla group at the time of her capture in 1970, she spent three years behind bars, where interrogators repeatedly tortured her with electric shocks to her feet and ears, and forced her into the pau de arara, or parrot’s perch, in which victims are suspended upside down naked, from a stick, with bound wrists and ankles.

SUITE de l'article :link

 

Et aussi en français sur Rue89 :

Brésil : la vérité mais pas la justice pour Dilma Rousseff, présidente torturéelink

 EXTRAIT :

"Une Présidente discrète sur ses tortures

Agée de 22 ans en 1970, Dilma Rousseff faisait partie d’un groupe d’extrême gauche qui luttait contre la dictature brésilienne. Elle passe 22 jours entre les mains de la police secrète avant de comparaître devant un tribunal militaire. Le New York Times raconte :

« Son nom de guerre [en français dans le texte] était Estela. Membre d’un mystérieux groupe de guérilla urbaine [...], elle a passé trois ans derrière les barreaux, torturée à de nombreuses reprises.

Ses bourreaux lui ont infligé des décharges électriques dans les pieds et les oreilles et lui ont fait subir le “perchoir du perroquet”. C’est-à-dire qu’ils l’ont suspendue à un bâton par les pieds, nue, pieds et poings liés. »


Dilma Rousseff en 1970 devant le tribunal militaire de Rio de Janeiro (Justiça militar/Epoca)


Présidente de la République quarante ans plus tard, elle décide de s’attaquer à cet épisode peu glorieux dans l’histoire du Brésil.

En mai, le pays crée une commission d’enquête sur les crimes commis pendant la « sale guerre ». CNN vient d’y consacrer un reportage.

"Les générations futures méritent la vérité ", déclare Dilma Rousseff à l’inauguration de la commission. Elle-même a choisi de rester discrète sur son expérience dans les geôles de la dictature. Comme l’écrit le New York Times :

« Elle fait rarement référence à la cruauté endurée ; hormis quelques apparitions publiques, elle a peu parlé de la commission vérité. Par la voix d’un porte-parole, elle a refusé de s’exprimer là-dessus, comme sur son passage en détention. »

Son seul témoignage, livré à un universitaire en 2001, n’est connu que depuis le mois de juin à la faveur de la publication d’un rapport.

De nouveaux sévices subis par Dilma Rousseff dans une autre prison apparaissent alors sur la scène publique. Elle a notamment été frappée au visage au point de perdre des dents et tabassée jusqu’à l’hémorragie utérine.

L’universitaire qui a recueilli son récit décrit une Dilma Rousseff en larmes à la fin de l’entretien. Elle se laisse aller à une confidence :

« Je me souviens que l’effroi faisait trembler ma peau. Une telle chose vous marque pour le reste de notre vie. »

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