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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Le Baron de Ti Malice de Time is Money ou la version de "NY Times bare volè, volè rele anmwe"

Publié par siel sur 21 Juillet 2012, 09:59am

Catégories : #AYITI EXTREME DROITE

 

“Si vous prenez l’habitude d’accepter ce que dit quelqu’un sans en contrôler la valeur, vous vous apercevrez que les autres vous feront haïr vos amis et aimer vos ennemis. Si vous ne le faites pas, alors vous serez toujours manipulés. Vous ne combattrez jamais vos ennemis, vous vous combattrez vous-mêmes." Malcolm X 

 

 

L’affaire de Caracole vue par le NY Times, il fallait s'y attendre, a provoqué une sortie immédiate de sa boite du Baron de Ti Malice de Time is Money.

 

Il aura fallu l’article du Ny Times:

Earthquake Relief Where Haiti Wasn’t Brokenlink

Aide au tremblement de terre là où Haïti n'a pas été cassée.

qui dévoile l'absurdité, je devrais dire la criminalité  de ce projet et les magouilles derrière (pas de procédures légales pour l'implanter au prétexte que ça aurait pris trop de temps) pour que tout soudain le poulailler s'agite,  pour que le Premier ministre, un certain M. Poitevin  et le Granlakouzen réagissent.

 

concreteclinton_helmer.jpg

Clinton à Caracole  en novembre 2011

 

 

Alors, le Baron oppose le démenti d’un M. Poitevin, un personnage impliqué dans le business de Caracole, à celui de la journaliste du Times.


C’est comme si le directeur de Barclay envoyait une lettre de réfutation au Guardian

qui accuse sa banque de mauvaise gestion .


Qui d'après vous est le plus crédible, celui qui défend son biftek  

ou le journal qui prend le risque d'être poursuivi pour diffamation ?


DSCF3170.jpg

 

Donc le Baron de Ti Malice de Time is Money, fidèle à ses pratiques déloyales, commence par mettre en doute la qualité du travail de la journaliste :attaque ad hominem, un classique de la droite. VOIR AYITI EXTREME DROITE


 

X,
"Voila une journaliste du NYT qui debarque pour 2 semaines en Haiti, et en ce laps de temps, devient pour les Haitiens une soit-disant "experte" sur la realite de Caracol.

"A dessein peut-etre, ou inconsciemment, la journaliste arencontre qui elle voulait a Caracol, et le faisant, avait fait retentir un seul son de cloche a la portee des lecteurs


Argument des 2 semaines parfaitement idiot. Quand on est journaliste professionnel on n'attend pas d'être sur le terrain pour se documenter. On exécute des recherches en amont  sur le sujet que l'on se propose de traiter avant de partir sur le terrain. La journaliste n'est pas arrivée comme une oie blanche pour tendre son micro aux premiers venus. Soit, le Baron de Ti Malice de Time is Money ne connait pas le fonctionnement de la profession, soit il joue au plus malin, en produisant un argument " à la portée des lecteurs" du Granlakouzen.


Argument qu'il reprend, en partie en créole cette fois-ci, pour faire plus "sincère", plus roots - entendre plus populo, plus démago.


"Yon journaliste etranger pa ka soti kote li soti a, pour nous de la prendre comme experte en affaires
haitiennes pour le simple fait qu'elle serait du NY Times."

 

Et plus loin :

"Avait t'elle consulte avec les instigateurs du projet pour s'informer? Non...... tout simplement.
L'aurait t'elle fait, elle aurait su que les responsables du projet avaient pris les precautions et mesures d'usage
pour proteger l'environnement de Caracol et de ses environs."


Or,  Ayiti Kale Je  link  partenaire d'Alterpresse a fait un travail remarquable sur ce sujet.

A peu près une dizaine d’articles sur la question entre 2011 et 2012  qui démontrent que, dès le départ, les experts n'approuvaient pas le choix de Caracole pour implanter les sweatshop pour des raisons très simples, il s'agissait de terres cultivables parmi les meilleures de la région, il s'agit d'un environnement précieux avec sa mangrove qui aurait mérité au lieu d'être saccagé, d'être au contraire protégé, il s'agit de risques de pollution, avec la décharge des produits toxiques dans les cours d'eau et donc dans la mer, qui mettent en danger la survie économique des centaines de pêcheurs.

Tout ce qui est exposé dans l'article du NY Times l'a été dans la série d'articles que Ayiti  Kale Je partenaire d'Alterpresse a consacrés à ce désastre calculé de Caracole.

 

 

·  Haïti-Parc industriel de Caracol : Un modèle pour ... - AlterPresse

www.alterpresse.org/spip.php?article11971 

29 nov. 2011 – P-au-P, 29 nov. 2011 [AlterPresse]--- Le président de la République, Michel Martelly, a invité la population à la patience avant, dit-il, de voir se ... 

·  Haïti-Industrie : La zone franche de Caracol met en ... - AlterPresse

www.alterpresse.org/spip.php?article12543 

16 mars 2012 – En fonçant allégrement dans la construction d'un parc industriel à Caracol, ne sommes-nous pas en train de couper sciemment l'un de nos ... 

·  Haïti-Économie : Caracol, un projet qui tient le ... - AlterPresse

www.alterpresse.org/spip.php?article12802 

4 mai 2012 – Le parc sera construit sur 250 hectares de terre de la grande plaine de '' plantation Dauphin'' à Caracol (Nord-Est) dans la commune du Trou ... 

·  Haïti : Pourquoi un parc industriel à Caracol ? - AlterPresse

www.alterpresse.org/spip.php?article12064 

14 déc. 2011 – 2011 [AlterPresse/Ayiti Je Kale] --- Près de Caracol, dans le département du Nord-est d'Haïti, Robert Etienne, incrédule, contemple avec ... 

·  Haïti-Reconstruction : Les Etats-Unis engagés dans la ... - AlterPresse

www.alterpresse.org/spip.php?article12774 

27 avr. 2012 – AlterPresse, beaucoup plus que l'actualité. Réseau alternatif ... Quelles relations avec le prochain parc industriel de Caracol ? vendredi 27 avril ... 

·  Haïti/Sous-traitance : Caracol ou Fort Liberté ? - AlterPresse

www.alterpresse.org/spip.php?article11244 

5 juil. 2011 – Caracol, après Ouanaminthe, dans le département du Nord-Est, accueille des usines de sous-traitance à cause, sans doute, de son vaste ... 

·  Haïti/Sous-traitance : Un déficit d'information publique ... - AlterPresse

www.alterpresse.org/spip.php?article11237 

4 juil. 2011 – P-au-P., 4 juil 2011 [AlterPresse]--- Alors que les travaux de ... La population de Caracol n'a pas été informée au préalable de ce projet. Je n'ai ... 

·  Haïti/Sous-traitance : D'immenses espoirs, mais des ... - AlterPresse

www.alterpresse.org/spip.php?article11248 

6 juil. 2011 – 2011 [AlterPresse] --- L'implantation du Parc Industriel du Nord (PIN), projet des gouvernements haïtien et américain, à Caracol (nord-est), ... 

  

·  Haïti-Économie : Caracol, un projet qui tient le gouvernement à ...

www.haitimonde.com › ... › Revue de la Presse en Haiti

5 mai 2012 – Haïti-Économie : Caracol, un projet qui tient le gouvernement à cœur AlterPresse-Haïti P-au-P, 04 mai 2012 [AlterPresse] --- Tout en ..


Pourquoi quand un media local pose les mêmes questions, il n’y a ni Poitevin, ni Lamothe, ni Grandlakouzen pour monter sur leur cheval blanc afin de défendre l’indéfendable ?

 

Tant qu’il ne s’agissait que d’Alterpresse, une petit agence locale d’infos, le Premier ministre, M. Poitevin, le Baron de Ti Malice de Time is Money  et le Granlakouzen n'en avaient rien à cirer.

 

On constate, encore une fois, le peu de crédit que ces gens là accordent à la presse nationale et le mépris affiché pour ses lecteurs. VOIR Alterpresse.Haïti-Reconstruction : Le mystère des logements de Morne à Cabris

         

C’est vrai que le NY Times n’est pas rien. Ces articles ne passent pas inaperçus et sont souvent repris dans le monde entier. C’est le cas de celui-ci.

L'article a fait le tour du monde. VOIR link     

 

 turttle.jpg  Tortue dans la baie de Caracole

 

 

Et puis, comme déja noté plus haut, le Baron entreprend la tactique chère à l'extrême droite et à ses représentants sur le net haïtien : tuer le messager.

 

Ici, il insinue que la journaliste n'aurait été intéressée que par son salaire et que le sort des Caracolais ne compte pas pour elle. Ce serait une personne vénale. On pourrait retourner facilement le compliment au Baron de Ti Malice de Time is Money.


"Mais qu'importe! La journaliste est deja repartie pour NY et a deja gagne son salaire pour ce reportage tout en
laissant les Caracolais et Haiti se debrouiller seuls pour tout developpemment economique du Grand Nord.
"

 

Il termine par une parole qui illustre sa sagacité à nulle autre pareille. La Palisse ne saurait dire mieux :

 

 

"En toute chose, il faut analyser les enjeux."

 

Eh ben oui, c'est cette analyse des enjeux même/même à laquelle s'est consacrée l'enquête fouillée de Ayiti je Kale, et celle itou de la journaliste du NY Times. Sauf que cette analyse des enjeux est défavorable au projet, ce qui ne fait pas l'affaire du Baron et des siens.

 

Par ailleurs, si les propos de la journaliste ne sont pas crédibles et médisent sur ce projet, pourquoi les financiers, les promotteurs,  les Clinton, les Coréens, Lamothe, Poitevin, le Baron de Ti Malice de Time is Money et les autres membres du Granlakouzen ne s'associeraient-ils pas pour porter plainte contre le NY Times ?

 

Ca, ce serait super, un proçès en pleine et due forme, avec une portée internationale,(il s'agit du NY Times quand même) qui analyserait  les méthodes, les pratiques et évidemment les bénéfices pour la population de Caracol de cette implantation sur leur territoire. L'ensemble des enjeux, quoi ! Un truc transparent.

Chiche !

 

.

In fine.
La meilleure réponse aux arguties du Baron de Ti Malice de Time is Money est celle donnée dans un commentaire à l’article du NY Times.

 

"Ahhh... now THIS is how you work the system. Use a natural disaster to fund a high risk business venture, ignore any environmental regulation or procedure, no need FOR reputable business practices, cheap labor, and promises of high profit! Hey, who wouldn't make a profit when the land Is free and the factory is payed for? Capitalism at it's best!


Ahhh...maintenant c'est ainsi qu'on fait marcher le système. Utiliser un désastre naturel pour financer un business à haut risque, ignorer les réglementations environnementales et les procédures légales, aucun besoin de pratiques honorables de business, travail bon marché et promesses de profits élevés suffisent. Hey, qui ne ferait pas de bénéfices quand la terre est gratuite et que l'usine  est financée pour vous ? Le capitalisme dans sa meilleure expression !
 

 

Oh wait... this is supposed to be CHARITY!
What YOU can do for Haiti, not what Haiti can do for you.

DISGUSTING."

OH! Attendez, c'est supposé être de la CHARITE

Ce que Vous pouvez faire pour Haiti, pas ce que Haïti peut faire pour vous.

DEGOUTANT.

 

DEGOUTANT en vérité : "NY Times bare volè, volè rele anmwe"

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