Corée du Sud : le rappeur Tablo et l'obsession des diplômes
Le diplôme qu’a obtenu à l'université de Stanford le célèbre rappeur coréen Tablo (Daniel Seon Woong Lee) a été farouchement mis en doute sur le Net [en anglais]. Que les Coréens examinent à la loupe le parcours scolaire des pop stars est relativement fréquent dans les milieux artistiques coréens : le cas de Shin Jeong Ah, qui était parvenue à obtenir le poste de conservatrice en chef du musée le plus prestigieux de Séoul en utilisant de faux diplômes soi-disant délivrés par Yale, a secoué le pays en 2007. En réponse à ce scandale, de nombreuses célébrités se sont rapidement prêtées au processus de vérification des diplômes. Pour dissiper les doutes sur son cursus scolaire, Kim Young Oak, un philosophe populaire en Corée du Sud, plus connu sous le pseudonyme de Do-ol, a rendu publics son doctorat et sa thèse soutenue à Harvard immédiatement après le scandale provoqué par Shin.
VOIR http://fr.globalvoicesonline.org/2010/06/15/37733/
Lectrices et lecteurs
récemment, une parmi les voix autorisées de l'extrême droite haïtienne
sur le web,
s'en prenait à un quidam qui avait posé la question
de la réalité des diplômes de personnes
occupant des postes de responsabilité en Haïti.
Ici, comme vous le voyez,
la question du vrai ou du faux diplôme touche un rappeur de Corée du Sud.
Pas un haut fonctionnaire, un employé dans le cadre de la reconstruction du pays.
D'après la théorie de cette madonne des zen
les Haïtiens qui interrogent la véracité des diplômes seraient
rien d'autre que des mégalomanes.
Alors, les Coréens du Sud qui demandent
à un rappeur les preuves de son diplôme
des super/méga/mégalomanes ?
Alatraka, pour cette extrême droite haïtienne
rance et mortifère.
C'est tous les jours qu'elle se défonce sur le net
en vue de maintenir le statu quo des inégalités,
du mépris des plus vulnérables,
de l'exploitation des plus faibles.
Un jour, elle te raconte que les Haïtiens n'ont jamais
gagné la lutte pour l'Indépendance en 1804 et
qu'en fait ils étaient morts de peur
devant les Français.
Elle t'annonce que l'esclavage était
un bienfait pour les Africains qui, grâce à ça
ont évité d'être sacrifiés aux dieux du vodu.
Elle clame que l'injustice n'existe pas.
Tout se résumant à une question de karma.
Les pauvres doivent accepter leur karma
sans mot dire.
Les riches doivent être compatissants au sort des pauvres
dont ils ne sont absolument pas responsables
vu que c'est leur karma.
Un autre jour,
elle te compare, dans un "brillant" exposé
l'indépendance des USA
avec celle d'Haïti,
pour conclure promptement
que les Haïtiens sont des incapables
à l'inverse des génies Blancs des USA
qui eux, ont réussi.
Et pas un jour, sans qu'elle ne dise et redise sur le net
à quel point les Haïtiens sont des NULS, des ARYERE.
Pas un jour sans une apologie de la RD
présentée,
-aussi gangrénée qu'elle est par le trafic de la drogue,
la corruption,
les dettes,
et la violence quotidienne aux personnes-
comme LE modèle de société réussie.
Sans oublier, sa fiévreuse propagande pour l'armée
et son obsession pathologique de sa refondation.
Parce qu'elle pense déjà à l'après Minustah
et à la nécessité de la remplacer
par une entreprise de répression de la population
toute dévouée à sa cause.
La mission de cette extrême droite, suivant son mentor
venu des Antilles françaises,
l'homme de la "pâte est mauvaise" est, depuis 1957,
de reformater l'Haïtien à son image,
de briser tout ce qu'il peut y avoir de beau dans l'âme haïtienne,
de maintenir la population dans la dépendance,
de neuronnkloroxer la jeunesse scolarisée
afin d'en faire une bonne pâte de restavek, de domestiques,
de nègres à talents, de nègres de maison
de mercenaires
de macoutes
de prostitués
soumis à leur cupidité,
intoxiqués par leur violence verbale et physique
agenouillés devant leur monstrueuse laideur.
Le véritable obstacle qui empêche Haïti d'avancer,
en dehors de ses relations avec l'international,
c'est cette immonde gang d'extrême droite
qui tue les opposants,
massacre régulièrement les foules,
viole les femmes et les enfants
finance des coups d'Etat
monopolise l'économie
et étouffe toute pensée critique.
C'est cette unique colonie de fourmis d'une espèce
qui a nom ti-MALIce,
fourmis dévastatrices
qui dévorent tout sur leur passage
faisant d'Haïti un pays
sans arbres et sans âmes.
Peuple haïtien, héritiers des Gouverneurs de la Rosée
et des Compère Général Soleil,
les peuples du monde entier
soutiennent
ton combat contre les héritiers
des militaro/macouto/duvaliéristes,
les grenn-nanbounda,
les fourmis ti-Malice
qui détruisent la flore, la faune et les humains
sur la belle terre d'Haïti
que les Taïnos génocidés nous ont léguée.
Commenter cet article