Ironie de l'histoire, les Clinton sont les premiers à atterrir sur un aéroport financé par Chavez.

L'aéoroport international du Cap-Haïtien, deuxième ville d'Haïti, a été financé par le Venezuela avec la collaboration de Cuba.

L'ex-Président Préval a été celui qui a mené les négociations pour arriver à cette réalisation.

Les premiers passagers à utiliser cet aéroport ont été les 2 Clinton, ennemis jurés de Chavez.

Ni le gouvernement venezuélien, ni le gouvernement cubain n'ont été invités à inaugurer cet aéroport financé par eux.

D'ailleurs, c'est du bout des lèvres que la presse mentionne l'origine du financement.

Si -chose du domaine de l'impossible-  cette réalisation avait été l'oeuvre de USAID, de l'association de Sean Penn et de, disons le Fond Clinton, on aurait eu droit aux flonflons, folklore doudouiste, stars occidentales,  milliardaires et bracelets roses pour nous présenter ce "rêve". 

- notez qu'à Caracol, il n'y avait pas une seule star Noire présente, pas même ce pauvre Wyclef Jean qui s'était  tant démené pour le plan Hope-

Et puis, par rapport aux dégâts faits par l'ouragan.

Qels sont ceux qui ont été les premiers à répondre à l'appel à l'aide du gouvernement d'extrême droite haïtien ?

Devinez ?

"Aide du Venezuela
Après avoir remercié toutes les personnes, organisations, institutions, ambassade et gouvernements étrangers, qui se sont impliquées à l'occasion du passage de Sandy, Laurent Lamothe a annoncé « [...] nous avons parlé avec plusieurs gouvernements étrangers, le Venezuela, a déjà envoyé un bateau contenant 240 tonnes de nourriture et d'eau, qui va arriver en Haïti dans 3 jours. De plus, le Venezuela va envoyer lundi, un avion avec plusieurs tonnes de nourriture et d'eau pour venir en aide à la population. »' Sourceslink

Quand on pense, que ces gens-là n'ont cessé sur sur le web  de diffuser toute une propagande affreuse sur Chavez à base de mensonges et d'insultes, imitant en tous points les Occidentaux les plus réacs, sans considérations aucunes pour les intérêts de la population.

Le peuple haïtien a de la chance que le Venezuela ait un président qui déclare n'être motivé qu'à apporter son aide à la population haïtienne, quel que soit le régime en place.

Il nous reste à remercier le Venezuela et Cuba, à défaut de la grande banderole leur disant merci,  qu'on aurait aimé voir sur le tarmac de l'aéroport, lors du premier atterissage d'un boeing.