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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Georges Soros et Lula, c'était en 2002

Publié par Elsie HAAS sur 15 Octobre 2009, 09:40am

Catégories : #AYITI ACTUALITES

J’ai appris que le spéculateur oups pardon le
valeureux philanthrope George Soros, avait l’intention,
 après l’Habitation Leclerc,
 de se payer Cité Soleil.
D'en faire sa petite ville à lui.
Georges Soros, c’est le patron de Michèle Duvivier Pierre-Louis,
actuelle première Ministre d’Haïti.
Quel heureux hasard ! Quelle magnifique coïncidence !
Qui l'eût cru Lustucru ?

Vous vous rappellez de l’immense opération de com. mise au point
par les amis de Michèle Duvivier Pierre-Louis
pour l'imposer comme Première ministre.

C'était super bien fait.
Néanmoins, un enfant d’ici, aurait repéré le coup fourré.
D'ailleurs comment cela se fait que depuis que cette dame est
 Première ministre, plus aucun opposant ne fasse allusion à sa sexualité ?
Elle aurait changé de mœurs ?

De toutes les façons, tout ça ce n'était que du vent
Pour pousser la bonne dame représentante de Soros
Dans le fauteuil de Première ministre.


Je reviendrai sur les raisons et significations
 de l’implantation de Soros
En Haïti.
En attendant vous pouvez avoir une idée + précise
de la mentalité  du bonhomme avec cet article
qui date de 2002, où Soros affirmait que, Lula élu,
 ce serait la ruine assurée
du Brésil
et mieux encore
plus cynique
que les Brésiliens n’avaient pas besoin de voter
parce que c’est  à Wall Street que se fait la politique du Brésil.
D’où sa déclaration : « Dans l'Empire romain, seuls les Romains votaient"...


Lula, favori des Brésiliens, mais non des marchés financiers, pour l'élection présidentielle du 6 octobre
Photo Afranio
RIO DE JANEIRO, mardi 11 juin 2002 (latinreporters.com) - "Dans l'Empire romain, seuls les Romains votaient. Dans le capitalisme global moderne, seuls les Américains votent. Les Brésiliens non". Cette comparaison faite par le célèbre financier international George Soros choque d'autant plus qu'elle est formulée à moins de 4 mois du premier tour, le 6 octobre, de l'élection présidentielle brésilienne.

Selon les sondages, le favori en est Luis Inacio Lula da Silva (que les Brésiliens appellent Lula), ancien ouvrier métallurgiste et président d'honneur du Parti des travailleurs (PT), le plus grand parti de gauche d'Amérique latine. Mais pour George Soros, les Brésiliens seraient condamnés, afin d'éviter le chaos, à élire le candidat des marchés financiers internationaux, José Serra.

ET aussi :

Dans des déclarations publiées par l'influent quotidien brésilien Folha de Sao Paulo, George Soros affirme que les attaques spéculatives que subit actuellement la monnaie brésilienne, le real, se poursuivront aussi longtemps que Lula sera le favori de l'élection présidentielle.

Ces attaques font monter le cours du dollar et le risque pays du Brésil, fragilisant son économie. En conséquence, selon George Soros, si Lula accédait à la présidence, il serait contraint, même s'il ne le voulait pas, de déclarer un moratoire de la dette extérieure brésilienne.

George Soros, considéré comme l'un des plus grands spéculateurs financiers de la planète, estime que, face à cette éventualité, les Brésiliens seraient condamnés à choisir le candidat de l'establishment, José Serra, afin que le pays ne sombre pas dans le chaos.

"Seule une victoire de Serra calmera les marchés" insiste le multimillionnaire américain d'origine hongroise, propriétaire du Soros Fund Management. Il reconnaît que le mécanisme par lequel les marchés financiers internationaux prétendent imposer leur candidat est antidémocratique, car il conditionne le vote des Brésiliens. Mais, toujours selon George Soros, les choses fonctionnent de cette façon dans un monde où les Etats-Unis assument le rôle "impérial qu'eut Rome".

C'est dans ce contexte que George Soros assène son verdict polémique cité plus haut: "Dans l'Empire romain, seuls les Romains votaient. Dans le capitalisme global moderne, seuls les Américains votent. Les Brésiliens non".

Le président Fernando Henrique Cardoso, qui fait pourtant campagne en faveur de José Serra, a réagi avec indignation aux propos de George Soros. "Nous ne pouvons pas accepter que l'on fasse des paris contre le pays. Le Brésil est une démocratie et la décision du peuple doit être respectée" a averti le chef de l'Etat. Il estime que "les bases de l'économie brésilienne sont solides" et que les turbulences financières actuelles sont purement "spéculatives".


VOIR http://www.latinreporters.com/bresilpol11062002.html

Rappelez-vous bien de cette phrase :
 :""Dans l'Empire romain, seuls les Romains votaient. Dans le capitalisme global moderne, seuls les Américains votent. Les Brésiliens non".

Elle indique comme disait M. Morse que les  futures
élections présidentielles haïtiennes
sont déjà pliées, arrangées.
Et que personne ne s'intéresse au vote des Haïtiens.
VOIR Corruption Is The New Fashion Statement. Corruption, le nouveau mot à la mode


Si, selon Soros, les Brésiliens ne votent pas
"dans le capitalisme global moderne"
il est clair que les Haïtiens et aucun peuple  du monde en fait, n'a droit au vote.
Ce serait, selon Soros,  l'Empire qui déciderait de mettre telle ou telle Première ministre,
tel ou tel Président en fonction des intérêts de l'Empire.
Ce n'est pas une interprétation
C'est Soros en personne qui l'a dit en 2002
lors de élections présidentielles au Brésil.

Malgré la pression de Soros, Lula est passé,
puis a été réélu.

Mais Lula, s'en va
après ces 2 tours
et on peut imaginer
que le billionaire
ne sera pas absent de la campagne
électorale brésilienne.

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