http://www.rue89.com/2009/03/28/voyage-au-coeur-de-lempire-noir-de-bollore-au-cameroun
Un article intéressant par sa description précise et documentée des conséquences de la privatisation des infrastructures camerounaises. C'est pas des zen ça mezanmi, c'est le produit d'un travail d'enquête.
Qu’est-ce qu’il a dit déjà M. Stiglitz dans son livre « "La grande désillusion" ?- dont au passage, je vous recommande la lecture.
"L’auteur fait ici le procès des politiques prônées par le Fonds monétaire international. Pour faire face à la crise financière en Asie, pour faciliter la transition en Russie ou pour sauver des pays lourdement endettés, c'est toujours la même thérapeutique libérale qui est appliquée : privatisations, rigueur budgétaire et ouverture des marchés. Ces "solutions archaïques et inadaptées, sans tenir compte des effets qu'elles auraient sur les habitants des pays", sont imposées sans débat préalable, à partir d'une conception dogmatique de l'économie : la supériorité du marché et de la concurrence.
Ce résumé je l’ai piqué dans une fiche de lecture à cette adresse : link
Dans le cadre du délire actuel de la "restauration makout" en Haïti , la course vers le fric par tous les moyens -kidnappons, privatisons, exterminons, trafiquons- il a été question d’un « joint-venture » pour faire main basse sur les ports, aéroports entre « les familles » commerçantes et M. Bolloré.
Une remarque annexe. Il semblerait que depuis l’Indépendance du pays en 1804, Haïti fonctionne à travers ce système de type maffieux de « famille ».
Ainsi, pendant plus de 34 ans ,« la famille makoute » a régné, grâce au chantage au noirisme et à la terreur.
Puis, on a eu droit à des tentatives malheureuses de la « famille lavalas » pour prendre le pouvoir en 1991.
Il faut noter que la « famille lavalas » était dès le départ minée de l'intérieur par des personnalités connues pour avoir appartenues à la " famille macoute." Inutile de citer des noms, les Haïtiens les connaissent.
Depuis 2004, « la famille macoute » qui travaillait dans l'ombre, a été officiellement restaurée par un coup d'Etat soutenu par l'international et les zentellectuels mercenarisés.
Et à nouveau, comme par hasard, le phénomène des zombis, les têtes coupées à la pelle, le surnaturel, réintègrent l’univers haïtien, comme du temps des Duvalier.
La politique de la peur est instaurée comme suite logique du « dechoukaj de la dignité » de 2004 .
Et retour accéléré aux anciennes pratiques de zombification des masses, promues par les titanesques restavek, Papa et Bébé Doc comme un bond en avant vers le progrès.
Si ce n'est par la peur, comment faire accepter et admettre à la population que "les quelque familles" qui monopolisent l'économie haïtienne depuis 1 siècle, leur veulent du bien.
Pour savoir, jusqu’où certaines personnes sont prêtes à aller pour faire du fric, de l'argent, du kob, du pèz, de la money, Il suffit de consulter les archives sur les années des dictatures du Papa et de son Bébé.
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