HAÏTI/L'énigme GUTERRÈS : POURQUOI LE patron de l'ONU a t-il encouragé le bandit BARBECUE à fédérer les gangs ?

Antonio GUTERRÈS.

Imaginez dans le cas de l'ITALIE, que M. GUTERRÈS applaudisse à une fédération entre les clans mafieux de Costra Nostra et de Ndrangheta... C'est le scénario réalisé actuellement en Haïti.

GUTERRÈS s'est déclaré très satisfait du résultat de la fédération des gangs en G9 et alliés. Selon lui, il y aurait depuis moins de violences, même si les kidnappings persistent.

Ce patron de l'ONU semble croire que le kidnapping n'est pas un acte de violence. Se saisir d'une personne, la séquestrer très souvent la violer, la battre, parfois la torturer serait un acte moins violent que les bagarres entre gangs. Parce qu'il semblerait, au vu de cette déclaration, que la paix des cimetières dans la rue qui serait assurée par les gangs, serait plus importante que la vie des gens.

On pourrait se laisser à croire qu'avec cette déclaration, le Secrétaire général de l'ONU encouragerait les gangs à se faire un pécule en rançonnant leurs otages. Et, il ne devrait pas ignorer qu'il arrive que faute de rançon, les gentils garçons du G9 et alliés ( regroupement de 9 gangs alliés au régime tèt kale) tuent leurs otages, comme  le meurtre horrible par strangulation de l'enfant d'une marchande de pistaches relaté  ici par Fernando ESTIMÉ.

Par ailleurs, GUTÉRRES soutient un processus anti-démocratique consistant à faire un référendum interdit par la Constitution - un référendum alors même que le dernier recensement de la population date de 2003.

Et également une nouvelle constitution écrite par le régime Tèt Kale, sans présentation devant le Parlement- dans la mesure où le président en personne a pu le rendre caduque n'ayant pas organisé d'élections législatives durant son mandat.

Absence d'élections législatives qui a laissé indifférents les "amis d'Haïti" : OEA, CORE GROUP, USA, UE...

Aussi l'énigme reste entière : comment un Secrétaire général de l'ONU at-il pu soutenir de telles dérives, qui se sont additionnées au fur et à mesure, jusqu'à en arriver à ce qu'un président s'auto-proclame comme "tout puissant après dieu" après s'être attribué tous les pouvoirs : législatif- gouvernant par décrets- judiciaire et bien entendu exécutif.

Après Dieu, comme le dit en plaisantant F. Estimé, est devenu la trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Donc l'énigme reste entière : pourquoi et comment M. GUTERRÈS responsable de maintenir la paix dans le monde, fait-il en Haïti le contraire en encourageant un président à se diriger vers un régime dictatorial ?

Est-ce parce que comme sont collègue de l'OEA, ALMAGRO, il recherche la voix d'Haïti pour être élu à nouveau à son poste ?

Bilan mitigé pour António Guterres à la tête des Nations unies
António Guterres, actuel Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), a fait savoir le 11 janvier qu’il serait « disponible pour un second mandat ». À ce poste depuis déjà quatre ans, le bilan de l’ex-premier ministre portugais est mitigé, notamment sur la défense des droits humains.
Émilien Roy, le 15/01/2021 à 11:05 https://www.la-croix.com/Monde/Bilan-mitige-Antonio-Guterres-tete-Nations-unies-2021-01-15-1201135085

Ou encore, autre hypothèse, est-ce qu'Haïti serait victime d'un racisme insidieux à l'ONU ? 

Nul n'ignore la lutte victorieuse d'Haïti contre le système esclavagiste et le racisme.

Nul n'est censé ignorer par quelles tribulations Haïti est passée après son indépendance en 1804.

Serait-ce cet héritage d'ostracisme contre la première République noire qui porterait à des décisions insensées telles qu'encourager une fédération de gangs dans un pays déjà à genoux ?

A tolérer des pratiques ouvertement anti-démocratiques et de corruption dans ce pays une punition infligée à la population ?

Est-ce que le but serait d'enterrer l'ensemble des acquis démocratiques obtenus en 1987  et pour lesquels le peuple haïtien a chèrement payés de sa vie ?

L'énigme reste entière.

« Lorsque vous intégrez les Nations unies, entièrement pensées et créées sur la base de l’égalité et des droits humains, vous ne pouvez pas imaginer de tels comportements. Certains collègues m’avaient prévenu, à mots couverts, dès mon arrivée. Mais j’étais dans le déni. Jusqu’à ce que je fasse à mon tour l’expérience de la discrimination, de ces regards méprisants, de ces collègues qui quittent les réunions que vous présidez avec de fausses excuses. »

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