Comment reconnaitre un marchand de micro pour les nuls.

C'est dans le cadre de l'affaire PetroCaribe que le marchand de micro expose sa vénalité, sa complicité avec les tèt kale et son soutien aux escrocs.

- Le marchand  de micro raconte, dès le départ, aux canards sauvages qui constituent majoritairement son auditoire,  que la dilapidation des Fonds PetroCaribe n'est pas RÉELLE. Qu'il s'agit d'une FICTION inventée par les AIGRIS et JALOUX, ASSOIFFÉS DE POUVOIR, LAVALAS SAL, SANTI Fò, SAUVAGES, ENFANTS de familles MONO-PARENTALES. ( En passant de même que  leurs deux super-héros Duvalier F et Simone son épouse.) 

 - Dans un second temps, il ou elle  (mais le marchand de micro se décline plutôt au masculin, en dehors de rares exceptions comme une certaine journaliste devenue porte-parole des tèt kale, aujourd'hui aux abonnés absents)  déclare bêtement que la question de la dilapidation des Fonds PetroCaribe est soulevée pour barrer la route au bandi legal Martelly, vers sa réélection. (Faisant comme si Martelly n'avait pas été  un restavèk des Clinton, placé par eux à la tête du pays, qu'il était super populaire et que son bilan était super positif)

- Dans un troisième temps, le marchand de  micro vocifère (à la Gary Pierre-Paul Charles et son comparse Marco)  dans son micro, que ce sont les voleurs qui crient au voleur.  

- Puis, le marchand de micro annonce que la corruption est un spaghetti. ce ne serait pas seulement les auteurs du rapport (Latortue, Beauplan) mais TOUS les Haïtiens qui seraient peu ou prou impliqués dans cette vaste escroquerie. C'est la manipulation du " nous sommes tous coupables " qui mettrait l'Haïtien qui gagne moins de 2$ us par jour au même niveau  que celui qui, comme Théano, obtient le contrat de production des bracelets roses.

- Selon l'idéologie facho-mystico-vodou-chrétienne-rurale  du marchand de micro, comme sous les 2 Duvalier, le diable, les kamoken, les opposants à  l'exploitation, au fascisme, aux abus, aux vols sont les grands responsables  de la crise socio-politico-économique, pour avoir dénoncé la corruption, les dérives des tèt kale et refusé d'accepter d'être soudoyés en échange de leur silence.

- Le marchand de micro, en dernier recours, incapable d'apporter des preuves que  la  gestion des Fonds PetroCaribe a été réglo, qu'il existe un complot pour salir -encore plus qu'ils ne le sont  tout naturellement -, les bandi legal, que les Petro Challengers sont tous payés par des "mains démoniaques" de même que les juges de la Cour des comptes, les économistes et les rares journalistes comme Pétion Rospide assassiné ,  se met en mode " amnistie générale". Dont Me Claudy Gassant, leur conseiller, se fait l'apôtre.

Allez les gars , soyez gentils, il faut passer l'éponge au nom de la cohésion nationale et bien comprendre que les voleurs sont comme nous              avant tout, des Haïtiens. Chantons l'hymne national: Pour le pays, pour la patrie, amnistie générale. Dieu séparera le bon grain de l'ivraie. Amen.     

- Le marchand de micro est hyper reconnaissable à ce qu'il se positionne comme un expert sur tous les sujets, un directeur d'opinion "ann di ke",   qu'il se vante de ses relations privilégiées avec la gente tèt kale, et des privilèges qui en découlent,  qu'il clame être le seul à détenir la vérité. Et enfin, cerise sur le gâteau,  dans une société où la majorité est inéduquée et se réfère de préférence aux versets de la bible plutôt qu'à sa propre histoire et aux citations des hommes qui l'ont faite, le marchand de micro cuisine un "manje kochon"  totalement indigeste,  à base  de zen, de rumeurs, de soi-disant pouvoirs magico-cabalistico-chrétien, de politicailleries,  de  sonneries de cloche et autres artifices (Ti-Jean ou E. César transmuté en hougan),   qu'il nomme : information.

- Enfin, le marchand de micro partage avec Martelly et Jovenel, les 2 présidents tèt kale,  mégalomanie et mythomanie. Lesquelles déviances  induisent un usage audacieux et cynique du mensonge.

Souffrir de troubles de la personnalité n'implique pas un désintérêt pour son compte en banque.