trimbaler
Définition et Synonymes - Définition Mediadicotrimbaler(verbe transitif)
Plus loin, Bronson Cayo estime que son frère aurait pu avoir la vie sauve si le pays disposait d'un bon système de santé et si la vie des gens avait du prix aux yeux des institutions sanitaires du pays. «Mon frère a reçu les premiers soins à l’hôpital des Médecins sans frontières de Martissant qui ne disposait pas de matériels adéquats pour enlever le projectile. Après des interventions, mon frère a été transféré à un autre centre hospitalier pour les soins que nécessitait son état. Avant de se déplacer, mon grand frère s’est rendu à l’hôpital du Canapé-Vert pour faciliter l’hospitalisation. Il avait en sa possession 600 dollars américains et plus de 50 000 gourdes. Malheureusement, les médecins de l’hôpital du Canapé-Vert ont confié qu’ils ne reçoivent pas de patients ayant déjà reçu de soins ailleurs. Sur le coup, l’ambulance s’est dirigée vers l’hôpital Bernard Mevs. Dans la cour de l’hôpital, le médecin a informé les proches de la victime que l’hôpital était déjà rempli, qu’on ne pouvait recevoir de nouveaux patients. Il était 1h30 du matin, nous étions obligés de nous rendre à l’hôpital de l’Office d’assurance, accidents du travail, maladie et maternité (OFATMA) où Ridchy Cayo est décédé vers 4 heures 30 du matin le lendemain», a-t-il expliqué, ajoutant que, selon les propos d’une infirmière qui accompagnait le malade à bord de l’ambulance, ce n’est pas la première fois que ces hôpitaux ne reçoivent pas des patients provenant de l’hôpital sans frontières.
Les circonstances de la mort de ce jeune homme et le témoignage de son frère sur la manière dont un homme gravement blessé est traité, m'a totalement abattue .
Plus que tout, c'est l'inhumanité de la société haïtienne qui est exposée.
C'est pourquoi j'ai utilisé le terme trimbaler et mis sa définition qui s'applique au transport d'objets.
Ce jeune homme a été considéré même pas comme un animal, mais comme un objet, un bout de bois d'ébène, comme les esclavagistes dénommaient les hommes dont ils avaient fait des esclaves.
Les médecins d'Haïti devenus des commerçants méprisent Le serment d'Hippocrate dont voici quelques extraits :
"Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire."
Les médecins haïtiens violent le serment d'Hippocrate, de même que le régime tèt kale qui viole la Constitution ce qui leur permet d'abuser de la population et de la traiter ni comme des humains, ni comme des animaux mais comme des objets. https://lenouvelliste.com/article/201532/la-famille-de-ridchy-cayo-reclame-justice
La famille de Ridchy Cayo réclame justice
Au cours d'une visite le mercredi 8 mai 2019 à la salle de rédaction du Nouvelliste, Dieudonné Cayo (technicien au niveau de la section presse du plus ancien quotidien d'Haïti) et l'ingénieur ...
https://lenouvelliste.com/article/201532/la-famille-de-ridchy-cayo-reclame-justice
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