Et cette situation est bien connue du gouvernement canadien.
Parce qu'il a soutenu l'inculpé fait-président et cautionné son élection.
Parce que son ambassade en Haïti est tout à fait au courant des atteintes au droit de l'homme, au déni de justice, subis par la population. Elle écoute les radios, a ses informateurs.
La femme des Cayes dont l'enfant de 6 ans a été tué par le cortège présidentiel, a droit à l'asile politique. Parce que de dénoncer ce fait la met en danger.
Le journaliste des Cayes que le maire de la ville aurait souhaité qu'il soit "mangé", assassiné, "fait disparu" a droit à l'asile politique.
Tout Haïtien a actuellement droit à l'asile politique parce qu'il vit sous un régime qui utilise les milices, la police, les gangsters pour l'empêcher de réclamer ses droits à la justice, à la libre expression.
Deux lois récemment votées, celle contre la diffamation, et celle contre le droit à la différence sexuelle, la décision de l'inculpé fait-président de soumettre les institutions de contrôle des finances de l'état et de lutte contre la corruption sont des indicateurs de la persécution politique.
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