Mais, il y a encore une bien, bien meilleure, nouvelle.
C'est la personnalité du représentant de Verts, parce que le choix de Jesse Klaver, sa jeunesse (30 ans) ses origines extra-européennes, montre que le populisme sale, sucio à la Antonio Solà, tel celui promu en France, peut être contré par des personnes issues des minorités apportant un démenti à ce que les media s'acharnent à nous présenter comme un fait inéluctable : l'adhésion des Européens aux idéologies racistes de l'extrême droite.
Si, en Haïti, l'extrême droite duvaliériste et macoute représentée actuellement par "l'Homme aux 14 comptes en banque et 40 voitures achetées cash en une journée" domine et pollue l'ensemble de la société, cette hégémonie tient au fait que la population n'est pas éduquée - et encore moins politiquement - qu'elle ne vote pas ( Aux Pays-Bas près de 77% de votants) ; qu'elle a faim, soif et peur. Et enfin parce que le pays est totalement "marré", ficelé, scotché, paralysé par la CI et les oligarchies d'Haïti et de la RD; lesquelles barrent sciemment la route à la démocratie, - synonyme pour elle de freins à la prédation - soit en organisant et finançant des coups d'Etat, soit en organisant de l'insécurité via l'instrumentalisation des gangsters, des payés pour tuer les chefs d'organisations populaires les plus conscientisés et militants.
C'est ce cocktail déjà extrêmement toxique auquel s'abreuve Haïti depuis nan ni nannan auquel a été ajouté une nouvelle saveur : les 2 boules puantes d'Antonio Solà, question d'en finir avec l'Etat de droit en choisissant après le bandi legal, un inculpé pour présomption de blanchiment d'argent pour en faire un président.
Formidable ! J'imagine que l'international a maintenant de quoi négocier avec Haïti sur des bases "saines" les questions minières.
Le but de cette opération de chantage - c'est le juste terme, puisqu'il s'agit de faire chanter l'Etat haïtien - étant de faire la démonstration (réussie) que n'importe qui et surtout n'importe qui, à partir du moment où aura été désigné par la CI, même s'il s'agirait d'un criminel avéré, pourra devenir chef de l'Etat.
Qu'un président inculpé pour suspicion de blanchiment d'argent peut aller rendre visite à un inculpé pour présomption de trafic de drogue. La Ci dit : votre justice, vous pouvez la mettre où vous voulez, vos lois, on s'en balance.
Et l'inculpé fait-président, l'Homme banane répète la leçon avec l'absence de dignité qui est sienne - comme remarqué avec ses grignen dan et ceux de son épouse et complice, dame Martine, au carnaval des Cayes - : " je n'ai pas rendu visite à Acra en prison".
Une honte de plus et rien qu'un début.
Ce n'est rien d'autre que ça. Installer que ou vle ou pa vle, la corruption tout en haut de l'Etat. Notez, comme je vous l'ai fait remarquer, l'absence totale/capitale dans le"plus vieux quotidien d'Haïti" d'information sur les marches contre la corruption en RD et dans l'ensemble des pays d'AM. du Sud.
A votre avis, ce serait à cause de la" paresse" (courtoisie baron Duval du Nouvelliste) des journalistes ? Pas du tout. Il s'agit d'éviter toute possibilité de contagion, que les Haïtiens brusquement se réveillent de la "résilience" avec laquelle ils ont été rendus gagas, transformés en canards sauvages.
C'est le message envoyée à la société haïtienne. Et il a été reçu 5/5. Le juge Brédy Fabien a perdu ses papiers dans les chiottes; Danton Léger continue à envoyer des courriers pour rien; Jude Célestin, Maryse Narcisse et Jean-Charles Moïse persistent mollement à prétendre refuser d'accepter la fraude;"l'Homme banane", - même si aucun chef d'Etat, en dehors de son mentor Medina de la RD, n'est venu assister à la cérémonie, - a été intronisé.
Le "plasaj" d'un" inculpé " a bien été réalisé.
"Plasaj", comme on dit en Haïti d'une femme vivant en concubinage qu'elle est placée. Parce que :
1- Dans cette affaire de "nèg bannann nan"Haïti fait figure de femme mineure - c'est-à-dire sans droits et dépendante de l'autorité de l'homme, la CI en l'occurrence.
2- Dans cette affaire de "nèg bannann nan", il n'y a pas eu de mariage entre lui et la population haïtienne, dont moins de 600 000 individus lui ont accordé leur main.
Donc un président inculpé placé.
Comment expliquez-vous le succès des écologistes néerlandais ?
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