L'auteur de l'article propose 11 signes pour reconnaître un "false flag".
Haïtiens, même si pour aucun de vos media, de vos directeurs d'opinion auto-proclamés, de vos zentellelctuels le terme "false flag" est absent de leur vocabulaire et que, par conséquent, aucune définition n'a pu vous être donnée, sachez qu'est désigné comme false flag, une action menée par un camp et attibuée à la partie adverse. Les duvaliéristes appellent ça "créer un événément".
Sachez donc Haïtiens qu'il s'agit d'une technique connue - pas un zen- internationalement appliquée dans la guerre contre des individus et/ou des gouvernements.
J'ai, parmi ces 11 signes, retenu le quatrième : à qui profite le crime ?- par rapport aux réalités haïtiennes de 1957 à aujourd'hui, 2016.
A qui profite l'assassinat de Jean-Dominique, le sabotage des émetteurs de Boutilliers, les jambes supposées cassées deu recteur d'université ?
Prenons pour exemple le cas des jambes cassées. Quelles sont les personnes qui ont dit qu'elles l'ont vues ces jambes ? Y a-t-il eu un rapport médical ? Des radio ?
Ces personnes seraient-elles capables, dans le cas d'une enquête de police, de raconter les faits, de témoigner, par exemple, que les individus qui auraient supposément cassé les jambes du recteur appartenaient bien au camp lavalas ?Comment en sont-elles arrivés à une telle conclusion ? A leur apparence ? Pauvres, maigres, sales et Noirs ?
Un autre cas de flase flag, bien connu maintenant parce qu'il a pu être démonté par la justice française, est celui d'Amaral Duclona, dans le cas de l'assassinat de M. Lauture.
Sur le lieu où était retrouvé le corps de Lauture, aurait été trouvé le téléphone de Duclona - comme si un criminel pouvait après avoir perdu son portable, ne pas allé le rechercher et l'abandonner là pour signer son crime : "Coucou la police, ne cherchez pas plus loin, c'est moi Amaral Duclona". Et le lier à Aristide. Puisque il y aurait eu parmi ses correspondants, "quelqu'un" qui travaillait au Palais. Quelqu'un dont l'identité ne sera jamais dévoilée, si je ne me trompe, même au cours du procès.
Voici dont le 4ème indice "Cui bono". Trad littérale : à qui c'est bon ?
"4. Cui bono ?
La question la plus importante à se poser immédiatement après un accident très visible est "cui bono ?" ou "à qui bénéficie le crime ?" Si on peut voir un évident bénéfice du gouvernement, d’une société ou d’une banque, l’observateur devient alors capable d’y voir clair immédiatement. On peut répondre à nombre de ces questions en regardant de plus près le comportement de ces organisations avant l’attaque et peu de temps après.
11 signes pour reconnaitre une opération sous fausse bannière (false flag) -- Brandon TURBEVILLE
Tout au long de l'histoire, diverses versions d'attentats sous fausse bannière ("false flag" en anglais, terme que je garderai dans la traduction) ont été utilisées avec succès par les gouvern...
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