"La Nef des fous" de Jérôme Bosch (avant restauration), détail - Musée du Louvre © photo Alfredo dagli Orti / The Art Archive / The Picture Desk / AFP
Il paraîtrait que M. Berlanger aurait menacé de rendre son tablier si l'Etat ne verse pas à "son" CEP", la somme qu'il a réclamée.
J'avoue que je n'ai pas suivi le débat.
Cess gens-là, qu'il s'agisse des tèt kale et de leurs alliés ou du camp d'en face passent leur temps à se quereller pour des histoires d'argent.
Rarement pour des questions idéologiques.
L'ensemble des élites haïtiennes, secteurs politique/économique/socio-culturel ne semble avoir que l'argent comme repères.
Irresponsables et voraces, ils passent d'un parti à l'autre, d'une conviction à son opposé en fonction du "bailleur de fonds".
Yo finn fou nèt.
Est-ce que quelqu'un se souvient de ce que Jean Dominique avait dit à propos de M. Berlanger ?
Cette petite huile sur bois de chêne (58 x 33 cm) représente une embarcation avec plusieurs personnages en train de s'empiffrer et d'où s'élève un mât de cocagne. La présence d'un homme en habit de fou a conduit, sans doute à la fin du 19e ou au début du 20e, à faire l'analogie avec un ouvrage de Sébastien Brant paru en 1494 et contant un voyage pour la "Narragonie", le pays des fous.
Tout ce monde là, rendu complètement dingue par l'argent, - ce n'est pas nouveau mais depuis l'arrivée des roses/rakèt, ils sont littéralement possédés, s'activant dans tous les sens comme des mouches tournoyant au-dessus de la viande dans un abattoir - entraine l'ensemble de la population avec lui dans une nef de fous. D'où la photo du tableau de Jérome Bosch montré ici.
Ce ne sont pas seulement les 2 carnavals par an organisés par les chefs des fous voraces, leurs dépenses ostentatoires, leur stupidité affichée fièrement comme une décoration. Ce n'est pas seulement qu'ils aient choisi la date de l'occupation US pour en faire une fiesta. Ce sont aussi les paroles de ces gens-là qui tournent autour du duo bounda-kaka qui empuantissent et infestent l'atmosphère.
Honneur et respect à la majorité de la population qui arrive, malgré tout à travailler, à produire, à vivre honnêtement dans ce cloaque - et quand je dis cloaque je ne fais pas allusion seulement aux bidon-villes, mais à une situation générale qui concerne pauvres comme riches.
On comprend aussi que, non seulement pour des raisons matérielles mais pour garder son équilibre mental, elle se presse à partir ailleurs.
Des élections à la mesure de nos moyens.! par Jean Claude Roy
Mardi 26 juillet 2016 (rezonodwes).- Pourquoi une fois nommés au CEP ses membres, qui dans la plupart des cas ne savaient rien en matière électorale, se croient ils des fini-konnen et refusent d...
https://rezonodwes.com/des-elections-a-la-mesure-de-nos-moyens-par-jean-claude-roy/
Commenter cet article