Jovenel Moïse : « Le Président Martelly est aujourd'hui en semi-retraite et maintenant c'est moi qui prend le leadership du mouvement PHTK Tèt Kale. Ma devise est 'acta non verba' (des actes et non pas des mots) »

Martelly+ Jovenel Moïse + Roro Nelson

Bon d'accord, Jovenel Moïse. Vous trouverez bien des Haïtiens, suffisamment niais, pour croire que Martelly est à la retraite et que vous êtes en charge du parti des Haïtiens à la tèt kale dorénavant.

C'est absurde. Mais "qui ne tente rien n'a rien" - ça, c'est un dicton français -. Vous avez d'autant plus de chances d'être crû sur paroles,  que vous vous vous trouvez dans un pays où les plus audacieux, menteurs et magouilleurs remportent la palme d'excellence.

Son Excellence Martelly, dîtes-vous, est à la retraite.

Mais il semblerait que ce ne soit pas le cas de Sola, votre manager,  de qui semble venir en ligne directe, sans escale, cette référence :  "'acta non verba". Laquelle sent fort son Espagnol à racines latines et à pratique de l'esbrouffe : prendre les gens pour des cons finis.

Comme lorsque suggéré à Martelly de s'assimiler à Cortèz, autre Espagnol conquistador qui a semé la mort au Mexique.

M. Jovenel Moïse auriez-vous étudié le latin à l'école ?

Jovenel Moïse, suite aux conseils de son manager, entend prendre ses distances avec le  fondateur  du parti des Haïtiens à la tèt kale.

Il annonce,  que lui Jovenel, au contraire des fabricants de "tôles rouges", n'entend pass être dans le bluff des paroles qui s'envolent mais dans l'action.

Cette stratégie de Sola, renvoie à celle de Mme Marine Le Pen, se débarrassant de son père pour opérer un lifting du parti du Front National.

Sola, qui appartient à la même mouvance idéologique que Mme  M. Le Pen, utliise une stratégie politique identique, consistant  à sacrifier le père - dans ce cas Martellly - jugé trop marqué.

Il faut attraper les gogo-gaga, sentimentalistes et niais, avec le zen, l'hameçon, que le parti des Haïtiens à la tèt kale ( PHTK),  formule Jovenel Moïse, sera différent en annonçant que  Jovenel Moïse se  démarquerait de son créateur : Martelly.

Cette stratégie, Sola devrait le savoir, n'a pas changé l'opinion des Français, qui en majorité, ne font pas confiance au  Front national (FN), avec ou sans le père fondateur Jean-Marie, pour diriger leur pays.

Il faudrait être vraiment imbécile pour penser que Jovenel Moïse n'est pas une créature de Sola et de Martelly, sans lesquels il n'aurait jamais été candidat à la présidence et que sa survie ne dépend pas d'eux.

D'où ses pirouettes, cacahouètes pour "naje pou soti".

Parce que les gwo zouzoun locaux et de l'International qui ont misé sur M. Jovenel Moïse, n'entendent pas perdre les sous investis dans ce business de la présidence.

L'heure est grave;les sommes avancées, importantes.

Alors Jovenel, lui a-t-on dit, si tu dois en passer par faire semblant de tuer le père, ton créateur -Martelly - n'hésite pas,  fais- comme Marine Le Pen  :  joue à le tuer.